Raynor Johnson
Raynor Carey Johnson ( - [1]) est un Ă©crivain et physicien britannique.
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Biographie
Raynor Johnson naît à Leeds, en Angleterre. Il obtient une maîtrise à l’université d’Oxford, ainsi qu’un doctorat de physique, à l’université de Londres. Il enseigne la physique à Londres et à Belfast et travaille pendant quelque temps avec Ernest Rutherford, dans le laboratoire Cavendish. Son intérêt pour « l’ésotérisme» le conduit à s’associer avec la Society for Psychical Research de Londres.
De 1934 à 1964, il est maître de conférences au Queen’s College (en) méthodiste de l’université de Melbourne[2] ; en 1936, cette même université lui octroie le titre de docteur honoris causa.
Au cours des années 1950-1960, Raynor Johnson publie plusieurs livres, tant sur le mysticisme, que sur les recherches menées dans le domaine de la parapsychologie ; son intérêt et ses écrits sur l’ésotérisme finissent par susciter de vives inquiétudes au sein même de l’Église méthodiste[3].
En 1964, il démissionne de son poste universitaire.
Santiniketan Park Association
C’est aux alentours de cette même période que Raynor Johnson fait l’acquisition d’une propriété — qu’il consacre et nomme : Santiniketan[4] - [note 1] — à Ferny Creek (en), dans la banlieue est de Melbourne, non loin des monts Dandenong. Au fil du temps, Santiniketan[4] - [note 1] devient le théâtre de réunions ponctuelles — initiées sous forme de groupes de parole à connotations philosophiques et religieuses — présidées par un professeur de yoga : Anne Hamilton-Byrne[5] - [note 2] - [note 3]. Le groupuscule ainsi formé aboutit à la création d’une mouvance New Age controversée[9] - [note 4], appelée : Santiniketan Park Association[13] – alias La Famille[14] - [note 5] - [note 6].
Publications
NB : Les titres d’ouvrages figurant ci-dessous, bien que traduits en français, se réfèrent néanmoins — pour la plupart — à des écrits publiés en langue anglaise.
- Spectra. 1928 (Methuen : Londres).
- Spectra atomique. 1946 (Methuen : Londres).
- Introduction au Spectra moléculaire. 1949 (Methuen: Londres).
- La splendeur emprisonnée ; une approche de la réalité, fondée sur la signification des données issues des domaines afférents aux sciences naturelles, à la recherche psychique et à l’expérience mystique. 1953 (Hodder & Stoughton : Londres) ; nouvelle édition 1989 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Livres : Tasburgh, Norwich) (ISBN 0-946259-30-5).
- La recherche psychique. 1955 (Press Universities : Londres).
- Les nourrissons de l’immortalité. 1957 (Hodder & Stoughton : Londres) ; nouvelle édition 1989 (Pelegrin Trust en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) (ISBN 0-946259-43-7).
- Visualisation des cimes. 1959 (Hodder & Stoughton: Londres); nouvelle Ă©dition 1988 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) ; (ISBN 0-946259-28-3).
- Desseins religieux pour l’homme moderne. 1963. (Hodder & Stoughton: Londres) ; nouvelle édition 1988 (Pelegrin Trust, en collaboration avec Pilgrim Books : Tasburgh, Norwich) ; (ISBN 0-946259-27-5).
- La lumière et le portail. 1964 (Hodder & Stoughton : Londres) ; (ISBN 0-340-01214-5).
- Le chemin spirituel. 1972 (Hodder & Stoughton : Londres) ; (ISBN 0-340-15852-2).
- Une ondée de fraîcheur, destinée à alléger le fardeau des pèlerins en quête de sens spirituel. 1975 (Hodder & Stoughton : Londres) ; (ISBN 0-340-19247-X).
- Une lumière, génératrice de vie : nouvelle approche existentielle, en deçà des horizons philosophiques ou spirituels. 1984 (Livres Pilgrim : Tasburgh, Norwich) ; (ISBN 0-946259-07-0).
Notes et références
Notes
NB : À l’exception de quelques notes additionnelles (assorties à la présente adaptation française), la majeure partie des références et liens figurant ci-dessous — bien que traduits en français — se réfèrent néanmoins, pour la plupart, à des écrits publiés en langue anglaise.
- Santiniketan est le nom donné par le père de Rabindranath Tagore à une ville qu'il a créée en Inde et que son fils a rendue célèbre.
- : au cours d’une émission hebdomadaire – « Mise au Point[6] » – diffusée par la Télévision suisse romande, Julian Assange évoque son enfance, ainsi que les constantes pérégrinations qui l’ont amené – lui-même, sa mère et son demi-frère – à devoir fuir ce qu’il appelle : « La secte d’Anne Hamilton-Byrne[7] - [6] ».
- Aux alentours du minutage 10:57 de cette interview télévisée[8], Julian Assange déclare : « Ma mère vivait avec le fils supposé d’Anne Hamilton-Byrne, de la secte du même nom, en Australie... on était en permanence pourchassés... sans doute à cause des problèmes liés au système de sécurité sociale... on devait souvent rapidement changer de ville... et même changer de nom. »
- Le 14 août 1987, un raid policier eut lieu contre le centre Kia Lama (propriété rurale, sise au bord du lac Eildon, en Australie), afin de procéder à la libération de plusieurs enfants qui avaient été enlevés à leur naissance, puis adoptés frauduleusement et séquestrés, voués à vivre en vase clos, en sus d'être victimes d'abus et de maltraitances[10] - [11] - [12].
- L’Association du parc Santiniketan – alias La Famille[14] – n’est pas affiliée à d'autres mouvances du même nom, telles que : The Family (en français : « La Famille », soit un groupe intégriste chrétien, également connu sous les noms suivants : The Fellowship, The Fellowship Foundation et The International Foundation), fondée à Seattle (États-Unis), en 1935, par feu l’immigrant norvégien, prêcheur méthodiste et anti-communiste itinérant : Abraham Vereide (en) (1886 - 1969) ; l’Association du parc Santiniketan – alias La Famille – n'est non plus pas à mettre en équation avec une autre mouvance homonymique : La famille, de Charles Manson.
- L’appellation The Family ne désigne pas ici le mouvement spirituel controversé : Famille (en anglais : Family ) ex Enfants de Dieu) (Family (ex children of God) – également répertorié sous d’autres appellations telles que : Famille d’amour (« Family of Love ») et, désormais : Famille internationale (Family International) –, secte fondée par l’autoproclamé feu « prophète » David Brandt Berg (décédé en 1978), connu de ses adeptes sous le nom de Moïse-David (Moses-David), voire MO.
Références
- Australian Dictionary of Biography
- (en) Anciennes éminences ayant professé au sein des collèges rattachés à l’université de Melbourne.
- Discussion de Raynor Johnson sur ABC : abc.net.au, Radio National ; avec la participation de Rachael Kohn ; dimanche, 7 septembre 2000.
- Lire Shanti-Niketan, ce qui, en sanscrit, signifie : « Demeure de la paix ».
- (en) [vidéo] Interview télévisée d’Anne Hamilton-Byrne : reportage (de la télévision australienne) consacré à la biographie d’Anne Hamilton-Byrne, au vu des maltraitances infligées aux enfants de « La Famille » ; magazine TV 60 minutes ; diffusé le 2 octobre 2009 ; journaliste vedette : Karl Stefanovic (en). Consulté le 15 décembre 2010.
- (fr) [vidéo] Mise au Point – WikiLeaks : qui est Julian Assange ? – tsr.ch, 12 décembre 2010 ; cf. → vers 10:23 de l’enregistrement.
- En anglais : « Anne Hamilton-Byrne’s cult ».
- [vidéo] Mise au Point – WikiLeaks : qui est Julian Assange ? – tsr.ch, 12 décembre 2010 ; cf. → vers 10:57 de l’enregistrement.
- « Invisible, inaudible, inexistante : ma vie d’enfant prisonnière au sein de la secte d'Anne Hamilton-Byrne », par Sarah Hamilton-Byrne [1995] – Penguin Books: Ringwood (ISBN 0-14-017434-6) – un extrait de ce livre peut être consulté en ligne (en anglais), via le site consacré aux adeptes ayant choisi d’abandonner tout enseignement ou pratique liée au Siddha Yoga.
- Elias, D. & Ryle, G. (1994) : « Les enfants prisonniers de la secte recouvrent la liberté, certes... mais quel avenir peut-il encore leur être offert ? » – The Age, 23 septembre 1994.
- (en) Australie – Cour suprême de Victoria (1999) : arrêté Kibby – cf. registraire des titres et autres → Kibby v. Registrar of Titles and Another (1999).
- Qui est Julian Assange ?, par Flavien Hamon : lexpress.fr ; 21 décembre 2010.
- En français : « Association du parc Santiniketan ».
- En anglais : « The Family ».
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :