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Raymond Gaché

Raymond Gaché (Grenoble, - Paris 7e, [1]) était un alpiniste et spéléologue français.

Raymond Gaché

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Biographie
Nationalité Drapeau de la France France
Naissance ,
Grenoble
DĂ©cĂšs ,
7e arrondissement de Paris
CarriĂšre
Disciplines spéléologie, escalade, alpinisme

Il a joué un rÎle pionnier dans le domaine de la spéléologie car il a présidé la Société spéléologique de France, ainsi que dans le domaine du camping car il a été secrétaire général de l'Union française des associations de camping.

Alpinisme et camping

D'origine grenobloise, avocat de profession, Raymond Gaché est membre du Groupe de Bleau, qui regroupe dans les années 1920-1930 les passionnés d'alpinisme vivant à Paris.

Il est membre du trĂšs Ă©litiste Groupe de haute montagne (GHM).

Raymond Gaché est secrétaire général de l'Ufac (Union française des associations de camping, créé en 1938 et devenue en 1939 la Fédération française de camping).

Raymond GachĂ© joue un rĂŽle dĂ©terminant dans la vie du jeune orphelin Jacques Ertaud, en devenant son tuteur. À la fin de la guerre en 1945, il le prĂ©sente Ă  l'un de ses amis du Groupe de Bleau et du SpĂ©lĂ©o-club de Paris, Marcel Ichac un des grands maĂźtres du cinĂ©ma de montagne qui va ainsi l'initier au mĂ©tier de cinĂ©aste. Jacques Ertaud devient alors son assistant, avant de devenir le cĂ©lĂšbre rĂ©alisateur de tĂ©lĂ©vision qu'il a Ă©tĂ©.

Le spéléologue

Comme d'autres membres du Groupe de Bleau, Raymond Gaché passera de l'alpinisme à la spéléologie. En , il est l'un des cofondateurs du Spéléo-club de Paris[2].

Dans les années 1930, Raymond Gaché explore avec Pierre Chevalier et André Bourgin le scialet de la Combe de Fer (-183 mÚtres en 1935) dans le Vercors[3].

En 1947, il participe à la célÚbre expédition spéléologique de la Henne Morte[4].

En 1954, Raymond Gaché est président de la Société spéléologique de France[5].

Le "gouffre Raymond GachĂ©", dans le PiĂ©mont en Italie, figurait dans les annĂ©es 1960 comme l'un des plus profonds au monde (−520 mĂštres)[6].

Il est inhumé au cimetiÚre Saint-Roch à Grenoble.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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