Ray Kellogg
Edgar Ray Kellogg (né le en Iowa et mort le à Ontario, dans le comté de San Bernardino, en Californie) est un réalisateur américain[1].
Biographie
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, Ray Kellogg est lieutenant dans la Navy, dans l'Ă©quipe photographique de terrain de l'O.S.S.[2]. C'est Ă ce moment qu'il fait connaissance avec John Ford.
« Le premier film projeté en audience [au procès de Nuremberg] le , sous le titre les Camps de concentration nazis (PS-2430), fut réalisé sous la direction du lieutenant de marine Ray Kellogg, adjoint de John Ford à la direction de la FPB/OSS. Le Colonel George Stevens, alors en service au corps des transmissions des Forces expéditionnaires alliées, attaché au Grand Quartier général, souvent cité comme étant le réalisateur du film, n’y a apposé son affidavit qu’en sa qualité de responsable, entre le 1er mars et le , des images tournées dans les camps de concentration nazis et les camps de prisonniers libérés par les Alliés. » (C. Delage, la Vérité par l’image, Paris, Denoël, 2006, p. 129).
Après la guerre, Kellogg déménage à Hollywood et effectue des effets spéciaux pour la 20th Century Fox[3]. En 1959, il réalise ses premiers films réalisés : The Killer Shrews et The Giant Gila Monster (en).
Il meurt du cancer Ă Ontario, en Californie[1].
Filmographie
Comme réalisateur
- 1959 : The Killer Shrews
- 1959 : The Giant Gila Monster (en)
- 1960 : My Dog, Buddy (en)
- 1968 : The Green Berets - co-réalisation avec John Wayne et Mervyn LeRoy (1968)
Comme producteur
- 1945 : That Justice Be Done (en)
- 1973 : Le Poney rouge (TV) (1973)
Notes et références
- (en) Ray Kellogg sur l’Internet Movie Database
- http://officeofwarinformation.com/oss-film-on-prosecuting-nazi-war-criminals-that-justice-be-done-1945/ « Copie archivée » (version du 4 mars 2012 sur Internet Archive)
- « CinemaScope-What It Is; How It Works », sur widescreenmuseum.com (consulté le ).
Liens externes
Source de la traduction
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Ray Kellogg » (voir la liste des auteurs).