Rajavarothiam Sampanthan

Après l'obtention de son diplôme de droit, Sampanthan devient avocat à Trincomalee[6].

Sampanthan a rejoint le Ilankai Tamil Arasu Kachchi (Parti fédéraliste) en 1956[3]. Le chef de l'ITAK , Chelvanayakam, a proposé une candidature de député à Sampanthan en 1963 et en 1970, mais Sampanthan a refusé.

Le 14 mai 1972, l'ITAK, le All Ceylon Tamil Congress (ACTC), le Ceylon Workers' Congress s'allient pour former le Tamil United Front, qui deviendra le Tamil United Liberation Front (TULF). Sampanthan était le candidat du TULF à Trincomalee aux élections législatives de 1977. Il a remporté son élection et est entré au Parlement[7].

Sampanthan a été trésorier, vice-président et secrétaire général du TULF[3].

Sampanthan et tous les autres députés du TULF ont boycotté le Parlement en mi-1983, au moment où la tension commençait à cristalliser le pays. Il y avait plusieurs raisons à ce boycott:

• Alors que le parti au pouvoir, l'UNP possède une super-majorité au parlement avec 140 chaises sur 168, qui donne les pleins pouvoirs au président Jayewardene, celui-ci réussit à prolonger la durée de la législature grâce au référendum srilankais de 1982. Les militants tamouls ayant voté en masse contre ce référendum, ont urgé les parlementaires tamouls de ne pas rester au Parlement au-delà de leur mandat normal de six ans
• Avec les pleins pouvoirs, Jayewardene change la constitution sans passer par de débat, il promulgue le sixième amendement à la Constitution du Sri Lanka, qui interdit les partis séparatistes tel que le TULF. Les députés tamouls devait alors prêter serment sans condition à renoncer à un État séparé
• Les émeutes de Juillet noir dans lesquelles 1000 à 3 000 tamouls ont été tués par des foules cinghalaises ont lancé le début de la guerre civile.

Après trois mois d'absence, Sampanthan a perdu son siège au Parlement le 7 septembre 1983.