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R 10 (sous-marin italien)

Le R 10 est un sous-marin de la classe R ou classe Romolo, qui aurait dĂ» ĂŞtre mis en service dans la Regia Marina pendant la Seconde Guerre mondiale.

R 10
Autres noms UIT-1
Type sous-marin cargo
Classe R
Histoire
A servi dans Regia Marina
Commanditaire Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Constructeur Odero-Terni-Orlando (OTO)
Chantier naval La Spezia, Italie
Quille posée
Lancement
Statut Capturé par les Allemands à l'armistice, n'a jamais été mis en service, démoli en 1947
Équipage
Équipage 7 officiers, 56 sous-officiers et marins
Caractéristiques techniques
Longueur 86,5 mètres
Maître-bau 7,86 mètres
Tirant d'eau 5,34 mètres
DĂ©placement 2 155 tonnes en surface
2 560 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs diesel
2 Ă— moteurs Ă©lectriques
2 hélices
Puissance 2 600 cv (1 900 kW) (moteurs diesel)
900 cv (670 kW) (moteurs Ă©lectriques)
Vitesse 13 nœuds (24,1 km/h) en surface
6 nœuds (11,1 km/h) immergé
Profondeur 80 m (260 pieds)
Caractéristiques militaires
Armement 2 tubes lance-torpilles Ă  l'avant de 450 mm
3 canons antiaériens Breda 20/65 Mod. 1935 de 20 mm
Rayon d'action En surface 12 000 milles nautiques Ă  9 nĹ“uds
En immersion 100 milles nautiques Ă  3,5 nĹ“uds

Caractéristiques

Les sous-marins de la classe R déplaçaient 2 155 tonnes en surface et 2 560 tonnes en immersion. Les sous-marins mesuraient 86,5 mètres de long, avaient une largeur de 7,86 mètres et un tirant d'eau de 5,34 mètres[1]. Ils avaient une profondeur de plongée opérationnelle de 800 mètres[2]. L'équipage se composait de 7 officiers et 51 sous-officiers et marins. Ils avaient une capacité de chargement de 600 tonnes[1].

Le système de propulsion était de type conventionnel, avec deux moteurs diesel TOSI pour la navigation de surface, d'une puissance totale de 2 600 chevaux-vapeur (1 900 kW), chacun entraînant un arbre d'hélice. En immersion, chaque hélice était entraînée par un moteur électrique Marelli de 450 chevaux-vapeur (336 kW). Ces moteurs électriques étaient alimentés par une batterie d'accumulateurs au plomb composée de 216 éléments. Ils pouvaient atteindre 13 nœuds (24 km/h) en surface et 6 nœuds (11 km/h) sous l'eau. En surface, la classe R avait une autonomie de 12 000 milles nautiques (22 000 km) à 9 noeuds (17 km/h); en immersion, elle avait une autonomie de 110 milles nautiques (200 km) à 3,5 noeuds (6,2 km/h)[2].

Les sous-marins étaient uniquement armés pour l'autodéfense avec trois canons anti-aériens légers Breda 20/65 Mod. 1935 de 20 millimètres

Certains sous-marins ont pu être équipés d'une paire de tubes lance-torpilles internes de 45 cm (17,7 in) à l'avant et à l'arrière[1].

Construction et mise en service

Le R 10 est construit par le chantier naval Odero-Terni-Orlando (OTO) de La Spezia en Italie, et mis sur cale le 24 février 1943. Il est lancé le 13 juillet 1943.

Historique

Faisant partie de la classe R, il est le seul sous-marin de cette classe (à l'exception du Romolo et du Remo) à avoir été lancé avant l'armistice.

Il est encore en construction lors de la proclamation de l'armistice du 8 septembre 1943 (Armistice de Cassibile)[3].

Capturé par les Allemands, il est rebaptisé UIT-1. La Kriegsmarine ayant besoin de grands sous-marins de transport, la construction se poursuit, mais très lentement en raison de la pénurie de matériel.

Le 24 avril 1945, les troupes allemandes, alors proches de la reddition, détruisent complètement ce qui restait du sous-marin et le sabordent. Il n'a jamais été mis en service[3].

L'épave est démantelée en 1947[3].

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Erminio Bagnasco, Submarines of World War Two, Cassell & Co, London. 1977 (ISBN 1-85409-532-3)
  • (en) Blair, Clay, Hitler's U-boat War: The Hunters, 1939-1942. Random House 1996. (ISBN 0-304-35260-8)
  • (en) Roger Chesneau, Robert Gardiner: Conway's All the Worlds Fighting Ships 1922-1946 (1980). (ISBN 0-85177-146-7)
  • (en) Paul Kemp : Underwater Warriors (1997) (ISBN 1-85409-455-6)
  • (it) Giorgerini, Giorgio : Uomini sul fondo. Storia del sommergibilismo italiano dalle origini a oggi, Mondadori, 2002, (ISBN 978-88-04-50537-2).
  • (en) Thomas Zolandez, « Question 32/53 », Warship International, vol. LIV, no 4,‎ , p. 280–281 (ISSN 0043-0374)

Liens internes

Liens externes

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