République pour les États-Unis d'Amérique

Localisation sur la carte de Californie Siège de la RuSA.

Le mouvement a élu un sénat et un président, nommé des ambassadeurs et un « gouvernement de l'ombre » se tenant prêt à intervenir dès que l'actuel gouvernement américain, dont il conteste la légitimité, tombera[4] ; il reconnait la common law, par contre il estime que le permis de conduire n'est pas nécessaire, et que le paiement des impôts est facultatif[5], il délivre des cartes d'identité pour remplacer le permis de conduire qui en tient lieu aux États-Unis[4].

Ses membres s'estiment victimes d'un complot de la part du gouvernement américain, qui les aurait privés de leur fortune en 1933 en abandonnant l'étalon-or au profit de la monnaie scripturale. De plus ce gouvernement aurait dépossédé les citoyens de leur véritable identité et aurait transformé chacun d'entre eux en sociétés pourvoyeuses de taxes, la preuve étant que les noms de famille figurant dans les actes d'état-civil et les documents officiels sont désormais en lettres majuscules[4]

Initialement, ce mouvement n'est pas pris au sérieux[4] - [5].

Le président auto-proclamé de cette micronation, Tim Turner, est inculpé en 2012[6] puis condamné en 2013 pour pratique et incitation à la fraude fiscale, tentative de paiement de taxes avec des instruments financiers fictifs[7]. D'autres membres du mouvement ont été jugés pour « complot visant à frauder les États-Unis », évasion fiscale, ou de nombreux autres motifs d'inculpation et le mouvement a été qualifié en 2012 par le FBI de « mouvement terroriste intérieur »[8].

En 2015, toujours avec les mêmes thèmes, basé sur des théories du complot, mais avec un nouveau siège et un nouveau président, James Buchanan Geiger, RuSA revient avec une nouvelle déclaration d'indépendance[9]. Ils se considèrent comme un "gouvernement de l'ombre", prétendant diriger les États-Unis.

Pendant la crise du Covid-19, qu'il nomme le "virus chinois", Geiger publie une vidéo intimant à Donald Trump de régler le problème en s'adressant à un prétendu spécialiste qui "sait" soigner le virus avec un traitement à l'ozone et l'oxygénation du sang, garantissant que le virus serait éradiqué en une semaine (sic). Et, bien sûr, en en remettant une couche sur l'industrie pharmaceutique et les ennemis de la nation qui propagent le virus aux États-Unis[10].