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RĂ©giment des carabiniers de Monsieur

Le régiment des carabiniers de Monsieur est un régiment de cavalerie du Royaume de France créé en 1693.

RĂ©giment des carabiniers de Monsieur
Image illustrative de l’article RĂ©giment des carabiniers de Monsieur
Étendard du rĂ©giment Royal de carabiniers

Création 1693
Dissolution 1788
Pays France
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France
Type régiment
RĂŽle carabiniers

Création et différentes dénominations

Équipement

Arme du régiment des carabiniers de Monsieur.

Étendards

  • Étendards
  • rĂ©giment Royal de carabiniers de 1693 Ă  1758
    régiment Royal de carabiniers de 1693 à 1758

Habillement

Habit d’officier de carabiniers vers 1750, MusĂ©e de l’ArmĂ©e.
  • Uniformes
  • rĂ©giment Royal de carabiniers de 1757 Ă  1762
    régiment Royal de carabiniers de 1757 à 1762
  • de 1757 Ă  1762
    de 1757 Ă  1762
  • rĂ©giment des carabiniers du Comte de Provence de 1762 Ă  1767
    régiment des carabiniers du Comte de Provence de 1762 à 1767
  • rĂ©giment des carabiniers du Comte de Provence de 1767 Ă  1776
    régiment des carabiniers du Comte de Provence de 1767 à 1776
  • de 1776 Ă  1779
    de 1776 Ă  1779
  • de 1786 Ă  1788
    de 1786 Ă  1788

Historique

Mestres de camp

Charles LĂ©onard de Baylens, marquis de Poyanne.
Mestres de camp
Mestres de camp commandants ou inspecteurs
  •  : Louis Marie Fouquet de Bellisle, comte de Gisors, † 1758
  •  : Charles LĂ©onard de Baylens, marquis de Poyanne, dĂ©clarĂ© brigadier le par brevet du , marĂ©chal de camp le , lieutenant gĂ©nĂ©ral le
  •  : Jacques Aymard de Moreton, comte de Chabrillant, brigadier le , dĂ©clarĂ© marchal de camp en avec rang du , lieutenant gĂ©nĂ©ral en 1782, †

Composition

Au XVIIe siĂšcle, il y avait 2 carabiniers dans chaque compagnie de cavalerie de l'armĂ©e française. En 1690, Louis XIV ordonna de rĂ©unir en compagnies tous les carabiniers d’un mĂȘme rĂ©giment, et, en 1693, ces compagnies furent rassemblĂ©es en un corps qu’on appela le rĂ©giment Royal des carabiniers. Ce qui n’empĂȘcha pas de maintenir les 2 carabiniers dans chaque compagnie comme autrefois[1].

En 1663, Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon achĂšte le Royal-Carabiniers.

Au dĂ©but de la guerre de Succession d'Autriche en 1740, il est le seul rĂ©giment de cavalerie français composĂ© de 5 brigades, de 2 escadrons chacune, les autres rĂ©giment en ayant 3 au 4. L'escadron de carabiniers est constituĂ© par 4 compagnies de 25 hommes, cela donne un effectif total de 1 000 hommes[2].

Il devient régiment des carabiniers du Comte de Provence en 1758, quand le roi le donne à son petit-fils, alors ùgé de trois ans, le . Le comte de Gisors en assure le commandement réel durant quelques semaines et meurt à la Bataille de Krefeld.

Par commission du , le marquis de Poyanne est nommé lieutenant et inspecteur du régiment des carabiniers du Comte de Provence.

Ce régiment est composé de cinq brigades de quatre compagnies chacune. Puis par l'ordonnance du , exécutée en 1763, les carabiniers sont organisés en 30 compagnies réparties entre 10 escadrons et 5 brigades. Le , les brigades ne portent plus les noms de leurs chefs et sont numérotes. Chaque escadron est réduit à 3 compagnies au lieu de 4. AprÚs le traité de Paris de 1763, les carabiniers sont répartis entre Saumur, Angers, La FlÚche et Chinon. En 1764, le duc de Choiseul décide de la construction d'une école d'équitation à Saumur en suivant l'avis du marquis de Poyanne, inspecteur des Carabiniers. Le , le duc de Choiseul vient à Saumur pour inspecter le régiment de Carabiniers et les travaux de construction des bùtiments.

Puis il devient carabiniers de Monsieur en 1774 quand le comte de Provence devint le frĂšre du roi Louis XVI. Le , le corps des carabiniers se compose de 2 brigades ayant chacune 4 escadrons qui ne comprend chacun qu'une seule compagnie de 132 hommes. Le on compose chaque brigade avec 5 escadrons.

L'ordonnance du prescrit que toute brigade de cavalerie doit ĂȘtre organisĂ©e en deux rĂ©giments. Le on donne Ă  chaque brigade le nom de rĂ©giment, chacun Ă©tant placĂ© sous le commandement d'un colonel. Mais les deux rĂ©giments continuent Ă  former la brigade des carabiniers de Monsieur. Ce n'est qu'avec le dĂ©cret d' que les deux rĂ©giments vont se sĂ©parer avec des administrations distinctes.

Campagnes et batailles

: bataille de Fontenoy

En 1759, le marquis de Poyanne commande Ă  la bataille de Minden oĂč les carabiniers ont eu 700 tuĂ©s dont 69 officiers. Le marquis de Poyanne y est blessĂ© par un coup de feu et par une baĂŻonnette. En 1760, le rĂ©giment participe aux combats de Corbach et de Warbourg et en 1761 Ă  Willingshausen.

Quartiers

Notes et références

  1. Lucien Mouillard, Les RĂ©giments sous Louis XV : LIVRE III CAVALERIE DITE LÉGÈRE, FRANÇAISE ET ÉTRANGERE CHAPITRE VII CAVALERIE FRANÇAISE, J. Dumaine, Paris, (lire en ligne)
  2. « La Cavalerie de 1740 à 1789 Chapitre II », sur Praetiriti Fides, Exemplumque Futuri (consulté le )
  3. CinquiÚme abrégé général du militaire de France, sur terre et sur mer, Lemau de la Jaisse, Paris, 1739

Annexes

Bibliographie

  • CinquiĂšme abrĂ©gĂ© de la carte du militaire de France, sur terre et sur mer - Depuis , jusqu’en , Pierre Lemau de La Jaisse, Paris 1739
  • Chronologie historique-militaire, par M. Pinard, tomes 5 et 7, Paris 1762 et 1764

Article connexe

Liens externes

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