Quintette pour piano et cordes no 2 de Widor
Le Quintette pour piano et cordes en ré majeur, op. 68, est une œuvre de Charles-Marie Widor en quatre mouvements pour piano et quatuor à cordes.
Quintette pour piano et cordes op. 68 | |
Page de titre de l'Ă©dition originale Schott | |
Genre | Musique de chambre |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Charles-Marie Widor |
Dates de composition | 1894 |
DĂ©dicataire | GĂ©za Zichy |
Composée en 1894, la partition est dédiée au comte hongrois Géza Zichy.
Composition
« D'une tout autre encre » que le Quintette pour piano et cordes no 1, op.7, selon le musicologue Jean Gallois, le Quintette pour piano et cordes op.68 est composé en 1894 : « l'art du musicien s'est affirmé, affiné, superbement construit. Et son style homogénéisé[1] ».
L'œuvre, dédiée au comte et pianiste hongrois Géza Zichy, est publiée aux Éditions Schott en 1896.
Présentation
Mouvements
L'Ĺ“uvre est en quatre mouvements :
- Moderato ( = 80) en rĂ© mineur Ă quatre temps (notĂ© ) et Allegro en rĂ© majeur ( = 63) Ă
, - Andante ( = 63) Ă
, - Allegro con fuoco ( = 126) Ă
, - Moderato ( = 144) Ă
,
Analyse
Le Quintette pour piano et cordes no 2, op.68 de Widor n'est pas mentionné par Adolphe Piriou dans le Dictionnaire encyclopédique Cobbett de la musique de chambre[2].
L'Andante, construit sur le thème du mouvement précédent, autorise un rapprochement avec l'œuvre de Chausson, « usant de même pour son Trio opus 3 en 1881. Avec son mode mineur et sa couleur mélancolique, ce mouvement apparaît le plus passionné du Quintette[1] ». Le Moderato final, revenant au ré majeur du mouvement initial, reprend également son thème qui, « dès lors, prend toute son importance « fondamentale » et confère à l'ouvrage une éblouissante unité compositionnelle et stylistique », selon Jean Gallois. Ainsi « alors que les volets II et III font exploser la forme en une architecture pleine de fantaisie et d'invention, les deux mouvements extrêmes I et IV s'inscrivent dans la plus pure tradition classique — le double aspect de Charles-Marie Widor : classique et libre : c'est bien son génie[3] ».
Discographie
- Quintettes pour piano et cordes, par Bruno Rigutto (piano), Jean-Pierre Wallez et Yoé Miyazaki (violons), Bruno Pasquier (alto) et Henri Demarquette (violoncelle) (, 3CD P&Y 2PYM01) — avec le Quintette pour piano et cordes no 1, op.7, le Quintette pour piano et cordes de Franck, le Quintette pour piano et cordes, op.14 de Saint-Saëns et le Quintette pour piano et cordes, op.42 de Louis Vierne
Bibliographie
Ouvrages généraux
- Adolphe Piriou, « Charles-Marie Widor », dans Walter Willson Cobbett et Colin Mason, Dictionnaire encyclopédique de la musique de chambre, vol. II : K–Z, Paris, Éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins », (1re éd. 1929), 1627 p. (ISBN 2-221-07848-9, OCLC 43700186), p. 1591-1592
Notes discographiques
- (fr) Jean Gallois, « Cinq Quintettes avec piano de l'école française », p. 2-9, Paris, P&Y 2PYM01, 2014.
Références
- Jean Gallois 2014, p. 7.
- Adolphe Piriou 1999, p. 1591-1592.
- Jean Gallois 2014, p. 8.
Liens externes
- Quintette pour piano et cordes, op.68, partitions libres sur l’International Music Score Library Project.