Quai de France (Grenoble)
Le quai de France est une voie publique de la commune française de Grenoble située dans le quartier Saint-Laurent, un des secteurs les plus anciens et historiques de la ville de Grenoble.
Quai de France | |
Le quai de France (dominé par le Rabot) en janvier 2023 | |
Situation | |
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Coordonnées | 45° 11′ 36″ nord, 5° 43′ 27″ est |
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
Ville | Grenoble |
Quartier(s) | Saint Laurent (Grenoble) |
Début | Quai Perrière |
Fin | Place Aristide Briand |
Morphologie | |
Type | Voie partiellement piétonne |
Avec le quai Perrière, le quai Mounier, le quai Xavier-Jouvin et le quai des Allobroges, cette voie appartient à l'ensemble des quais grenoblois de la rive droite de l'Isère.
Situation et accès
Situation et description
Le quai de France borde l'Isère. Il se situe entre la Porte de France qui fait face au pont du même nom et le pont Marius-Gontard. Ce quai est ensuite prolongé vers l'est par le quai Perrière auquel se rattache également la rue Maurice Gignoux qui permet de rejoindre le fort Rabot, un élément de l'ensemble des fortifications de Grenoble Bastille, laquelle domine ces deux quais situé en aval de l'ancien quartier Saint-Laurent et de sa passerelle.
Ă€ pied
Cette voie est ouverte aux cycles et aux piétons et partiellement aux véhicules de tourisme entre l'Esplanade, le pont Marius-Gontard et le quai Perrière.
En voiture
Le quai de France et ses prolongements qui longent l'Isère sont une partie de la RD 590 qui relie la Porte de France (RD1075) avec la commune de Meylan (RD1090).
En transport en commun
La rue Saint-Laurent est desservie directement par plusieurs lignes de bus, mais aussi par la ligne A du réseau de tramway de l'agglomération grenobloise. La station la plus proche est située sur l'Esplanade et se dénomme Esplanade - Annie Fratellini.
Origine du nom
Ce quai doit son nom à sa proximité avec la Porte de France, ancienne porte des fortifications de Grenoble sur lequel il débouche.
Historique
Cette voie, qui prolonge les quais de la rive droite de l'Isère depuis le quartier Saint-Laurent, a été créée durant la Monarchie de Juillet et fut ouverte à la circulation vers 1840.
Le port de la Roche
Ce quai a été édifié à l'emplacement d'une partie d'un rocher qui le surplombe et qui s'étendait avant cette période jusqu'à l'Isère ne permettant que le cheminement d'un étroit sentier. Cette modeste montée, qui datait de la période antique, menait au petit port dit « de la Roche », et à la Porte du même nom qui devint ensuite la Porte Perrière, détruite en 1642[1].
La Porte Perrière
La porte Perrière était située sur la rive droite de l’Isère, en amont du pont de pierre, à l'entrée du quai qui porte aujourd’hui son nom. Celle-ci, flanquée de ses deux tours ne fut achevée le 12 janvier 1514 et fut détruite après la construction de la porte de France en 1620[2].
Les cimenteries du Mont Jalla
À la suite de la découverte d'un premier filon de pierre à ciment dirigées par Louis Vicat en 1840, les cimenteries du mont Jalla et de la porte de France mettent en place des usines de traitement du ciment au niveau du quai de France, de la route de Lyon ainsi que de la route de Clémencières où fut même installé un téléphérique afin de transporter la matière brute vers les unités de transformation[3]. La Casamaures, maison de plaisance de style néomauresque, situé à Saint-Martin-le-Vinoux, à quelques mètres de la fin de l'ancienne route de Lyon, a été conçue en 1855 sur la base de ce matériau extrait des mines du mont Jalla.
Aménagements, bâtiments et lieux de mémoire
- La Porte de France est située à l'extrémité ouest du quai
- Le n°24 abrite l'entrée du Jardin des Dauphins, parc public de la ville.
- Sur les berges de l'Isère, en contrebas du quai de France, un mur d'escalade de faible hauteur est mis à disposition des usagers des berges depuis la fin de l'année 2016[4].
Notes et références
- Fascicule "Les mille et une rues de Grenoble", publié dans les Affiches de Grenoble et du Dauphiné entre le 11 octobre 1975 et le 29 mai 1976.
- Site malinono.com Histoire de Grenoble "Porte Perrière".
- Site tchorski.morkitu.org, page "Les ciments grenoblois".
- Site gre-mag.fr, article d'Auriane Poillet "Berges de l'Isère, un site d'escalade à faible hauteur".
Annexes
Bibliographie
- Claude Muller, Grenoble, des rues et des hommes, Éditions Dardelet, Grenoble, 1975 (ISBN 2-900736-01-3)
- Paul Dreyfus Les Rues de Grenoble : l'histoire illustrée des 815 rue (page 235 à 237) ; éd Glénat. 1992 (ISBN 9782723414340)