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Pygmalion (opéra-ballet)

Pygmalion (ou Pigmalion conformément à la graphie du XVIIIe siècle) est un acte de ballet composé par Jean-Philippe Rameau sur un livret de Ballot de Sauvot[1].

Pigmalion
Description de cette image, également commentée ci-après
Page de titre de la partition.
Genre Acte de ballet
Nbre d'actes 1 acte
Musique Jean-Philippe Rameau
Livret Sylvain Ballot de Sauvot
Langue
originale
Français
Sources
littéraires
Pygmalion et Galatée
Création
Paris, Académie royale de musique

Cette œuvre a été créée le à l'Académie royale de musique (Opéra de Paris)[2]'[1]. Elle est généralement considérée comme le meilleur acte de ballet de Rameau (et de loin, selon Cuthbert Girdlestone). Pygmalion et la tragédie lyrique Castor et Pollux, furent les œuvres lyriques de Rameau le plus souvent représentées pendant la seconde moitié du XVIIIe siècle. La première reprise moderne eut lieu en 1913 ; une autre représentation eut lieu en 1952 au château de Grammont et depuis lors, Pygmalion est régulièrement revenu dans le répertoire des compagnies lyriques.

Ballot de Sauvot s'inspira, pour son livret, d'un livret d'Antoine Houdar de la Motte (Le Triomphe des Arts) mis en musique par Michel de la Barre en 1700.

L'intrigue est directement tirée de la légende de Pygmalion telle que rapportée par Ovide dans Les Métamorphoses : celle du sculpteur (Pygmalion) qui délaisse son amante (Céphise) et tombe amoureux de son œuvre ; la statue se change en une très belle femme qui prend vie progressivement, déclare sa flamme au héros, et tout se termine — comme le veut le genre — par des danses célébrant le triomphe de l'Amour.

Pygmalion brille tout particulièrement par son ouverture, Ă©voquant de façon très suggestive, les coups de ciseau du sculpteur façonnant la statue, ainsi que par plusieurs airs et chĹ“urs (« L'Amour triomphe, annoncez sa victoire ... Â») ou ariettes (« Règne, Amour, ... Â»).

Discographie

  • Couraud/Collart/Esposito/Selig/Marion (Archiv, enregistrĂ© 1962)
  • La Petite Bande, Leonhardt, avec Yakar, van der Sluis, Vanhecke et Elwes (Pro-Arte / Deutsche Harmonia Mundi, 1981)
  • English Bach Festival Singers and Orchestra, Nicholas McGegan, avec Rodde, Hill Smith (deux rĂ´les) et Goldthorpe (Erato, 1983)
  • Les Arts Florissants, William Christie, avec Piau, Mellon, Michel-Dansac et Crook (Harmonia Mundi, 1991, avec NĂ©lĂ©e et Myrthis)
  • Le Concert Spirituel, HervĂ© Niquet, avec de G. de Reyghere, N. FourniĂ©, S. Piau et J.-P. FouchĂ©court (Fnac Music, 1992, rĂ©Ă©dition : Virgin Veritas x2, 2008)

Sources

Notes et références

  1. Piotr Kaminski, Mille et un opéras, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1819 p. (ISBN 978-2-213-60017-8), p. 1253
  2. « Journal de l'Opéra », sur Gallica, (consulté le )

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