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Prix d'Ă©loquence

Le prix d’éloquence, appelé aussi prix Balzac[1], est un ancien prix biennal de littérature, attribué de 1671 à 1931 par l'Académie française. Il s'agit du premier prix distribué par cette institution[2].

Fondé en 1654 par Jean-Louis Guez de Balzac, il prévoyait initialement un prix d'une valeur de deux cents livres, prenant la forme d'une médaille en or, avec un portrait de saint Louis sur une face et l'inscription À l'immortalité et une couronne de lauriers sur l'autre face[3] - [4].

Lors de sa première attribution en 1671, il est porté à 300 livres, et décerné le 18 août 1671[5] à Madeleine de Scudéry pour son Discours de la gloire[6].

Il alterne avec le prix de poésie et comme pour lui l'Académie propose le plus souvent des sujets à thème tels que Chateaubriand, George Sand ou autre Discours sur la langue française.

Lauréates et lauréats

  • 1671 (première Ă©dition) :
  • 1755 :
  • 1863 :
    • M. Belin pour Étude littĂ©raire sur le gĂ©nie et les Ă©crits du cardinal de Metz, n°16
    • Joseph Michon pour Étude littĂ©raire sur le gĂ©nie et les Ă©crits du cardinal de Metz, n°15
    • Marius Topin (1838-1895) pour Étude littĂ©raire sur le gĂ©nie et les Ă©crits du cardinal de Retz, n°12
  • 1864 :
    • Charles BenoĂ®t (1815-1898) pour Éloge de Chateaubriand
    • Henri de Bornier pour Éloge de Chateaubriand
  • 1866 : Gilbert Gidel pour Une Ă©tude sur Saint-Évremond
  • 1868 :
    • Gabriel CompayrĂ© pour Justice et pitiĂ© pour le gĂ©nie de Rousseau
    • Gilbert Gidel pour Un discours sur J.-J. Rousseau
  • 1880 : Adolphe de Lescure pour Éloge de Marivaux
  • 1886 :
  • 1888 : Augustin Cabat pour Étude sur l’œuvre d’HonorĂ© de Balzac
  • 1890 :
  • 1892 :
    • Albert Cahen (1857-1937) pour Étude sur Joseph de Maistre
    • Michel Revon pour Joseph de Maistre fut un gĂ©nie Ă  contrastes
  • 1894 :
    • Edmond Cramaussec pour George Sand - Elle n’a aucune petitesse dans l’âme. C’est une très noble amie, Balzac
    • Auguste Devaux pour George Sand - Pour ĂŞtre romancier, il faut ĂŞtre romanesque
    • Michel Revon pour George Sand - Lux et dux
  • 1896 :
    • Charles Codorniu pour Ronsard - Dans un pays latin la renaissance ne pouvait ĂŞtre que latine
    • Auguste Devaux pour Ronsard - Vatem egregium, cui non est publica vena
    • Albert Thibaudet pour Ronsard. D’une flamme divine allumer les esprits
  • 1898 :
    • Jean Brunhes pour Michelet. Mon livre m’a crĂ©Ă©
    • Abel Ferey pour Michelet - On ne le comprend bien qu’à la condition de le bien connaĂ®tre
  • 1900 :
    • Jean Bertheroy pour AndrĂ© ChĂ©nier - Dans l’âme du poète, un Dieu mĂŞme respire
    • Henri Potez pour AndrĂ© ChĂ©nier, Rassure, aide et dĂ©fend, par ton grand souvenir, Quiconque sur sa tombe ose rĂŞver d’unir Le laurier du poète Ă  la palme du juste.
    • RenĂ© Waltz (1875-19..) pour AndrĂ© ChĂ©nier
  • 1902 :
    • Henri Marcel pour ThĂ©ophile Gautier
    • Henri Potez pour ThĂ©ophile Gautier
  • 1904 : Auguste Laborde-MilaĂ  (1869-19..) pour Fontenelle
  • 1906 :
  • 1908 :
    • Charles Codorniu pour Un discours sur Taine
    • Abel Ferey pour Un discours sur Taine
    • Charles Picard pour Un discours sur Taine
  • 1910 : Pierre-Maurice Masson pour Un discours sur Lamartine
  • 1912 :
    • Ferdinand Gohin (1867-1944) pour Discours sur la langue française
    • Paul Hazard pour Discours sur la langue française
  • 1914 : Victor Diligent pour Montcalm
  • 1916 : Victor Giraud pour La Civilisation française
  • 1918 : Victor Diligent pour L'armĂ©e[7]
  • 1920 : Paul Rougier (1884-1980) pour La Victoire
  • 1922 : Pierre Trahard pour MĂ©rimĂ©e et l’art de la nouvelle
  • 1924 : Edmond Porcher pour Diderot
  • 1927 : Étienne Fondère pour NĂ©cessitĂ© de l’histoire et en particulier de l’histoire nationale de l’enseignement
  • 1930 : Pierre Moreau pour Éloge d’Alfred de Musset
  • 1931 :
    • Fernand Chaussat pour Éloge de Fustel de Coulanges
    • Pierre Fabre pour Éloge de Fustel de Coulanges

Notes et références

  1. Le Journal du Midi, 13 décembre 1890, p. 1 - sur Gallica.
  2. « Prix d'éloquence », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  3. Paul Pellisson-Fontanier, Histoire de l'Académie française, Didier, (lire en ligne)
  4. Michel Déon, « Célébration du 350e anniversaire de l’Académie française. La vocation de mécène de l’Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )
  5. Georges Mongrédien, « Bibliographie des Œuvres de Georges et Madeleine de Scudéry (suite et fin) », Revue d'Histoire littéraire de la France, vol. 40, no 4,‎ , p. 538–565 (ISSN 0035-2411, lire en ligne, consulté le )
  6. Joan Dejean et Martine Reid (dir.), Femmes et littérature. Une histoire culturelle, tome 1, Folio essais, (lire en ligne), p. 554. Troisième partie. Le dix-septième siècle. Chapitre III. Après la guerre civile : la précieuse
  7. « Palmarès des prix de l'Académie française en 1918 », sur Académie française (consulté le )

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