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Prix Jules-Favre

Le prix Jules-Favre, de la fondation du même nom[1], est un ancien prix de littérature, créé en 1886 par l'Académie française et « décerné tous les deux ans à une œuvre littéraire faite par une femme, que cette œuvre soit de la poésie ou de la prose, qu’elle traite d'une question de morale, d'éducation de philologie ou d'histoire »[2].

Historique

Julie Favre, née Velten[3], le à Wissembourg et morte à Sèvres le , philosophe et pédagogue française a fondé ce prix pour rendre hommage à son époux, Jules Favre[4], né à Lyon, le et mort à Versailles le , avocat et homme politique français[5].

Lauréats

  • 1889 : Marie Dronsart (18..-1901) pour Portraits d’Outre-Manche
  • 1891 : Jane Dieulafoy pour Parysatis
  • 1893 :
    • Mme M.-L. Camus-Buffet pour Un chapitre de l’histoire d’un grand homme. Les femmes du Taciturne
    • JosĂ©phine Colomb pour l'ensemble de son Ĺ“uvre
    • Élisabeth Schaller pour Neiges d’avril
  • 1895 : Marguerite Poradowska pour Les filles du Pope
  • 1897 : Marie Dugard (1862-19..) pour La sociĂ©tĂ© amĂ©ricaine
  • 1899 : Marie Valyère pour Nuances morales
  • 1901 : HĂ©lène Vacaresco pour Le rhapsode de la Dambovita
  • 1903 : Dora Melegari (1849-1924) pour Ă‚mes dormantes
  • 1905 : Jacques FrĂ©hel alias Alice Telot, de son vrai nom Mme Jules Martin (1861-1918) pour Les ailes brisĂ©es
  • 1907 :
    • Jeanne Cazin pour Nobles cĹ“urs
    • Mme Chabasseur pour Songes d'Écouen sur nos filles au XXe siècle
  • 1909 : Marie Reynès-Monlaur pour JĂ©rusalem
  • 1911 :
  • 1913 :
  • 1916 : Jeanne Antelme
  • 1917 : Juliette Adam
  • 1919 : Marguerite Combes pour HĂ©lène enchaĂ®nĂ©e
  • 1921 : Valentine Poizat pour La vĂ©ritable princesse de Clèves
  • 1923 : Mme Paul de Lauribar (1853-19..), Ă©pouse d'Armand Massip (1855-1923) pour Le code de l’éternelle mineure
  • 1925 : Marthe BorĂ©ly pour La dĂ©cadence de l’amour
  • 1927 : Paule Henry-Bordeaux (1903-1999) pour Lady Stanhope en Orient
  • 1929 : Geneviève Tabouis pour Le Pharaon Tout-Ank-Amon
  • 1931 : Clara Longworth de Chambrun (1873-1954) pour Hamlet, de Shakespeare
  • 1933 : Yvonne BĂ©zard (1893-1939) pour Une famille bourguignonne au XVIIIe siècle. Fonctionnaires maritimes et bretons sous Louis XIV. Les BĂ©gon
  • 1935 :
    • Marthe Pattez pour Ginette devant le mariage
    • Claire Witmeur pour Ximinès Doudan
  • 1937 : Antoinette Lavondès pour Olivier de Serres, seigneur du Pradel
  • 1939 : Henriette de Vismes (1884-1958) pour Camille de Soyecourt
  • 1941 : Geneviève Dardel (1904-1977) pour Solitude aux cent visages
  • 1943 : Jeanne Blin-Lefebvre (1884-1980) pour Fils du Maine, Gaulois, Romains, Francs. Les amis des Lettres du Maine
  • 1947 : Lysie StĂ©phan pour Le matin vient
  • 1949 : HĂ©lène ChassĂ©riau pour Le Jardin de la Sous-prĂ©fecture
  • 1951 : Anne Constantin pour L’éducation du caractère
  • 1957 : Angèle Maraval-Berthoin (1875-1961) pour La Clef du Hoggar
  • 1958 : Mme Ottilie pour Le don de joie
  • 1967 : Jeanne Battini pour Vanina d’Ornano
  • 1969 : Jacques Robichez pour l'Édition des Ĺ“uvres poĂ©tiques de Verlaine
  • 1970 : France Igly pour Oton de Grandson
  • 1971 : Jeanine Huas pour Juliette Drouet ou la Passion romantique
  • 1973 :
  • 1975 : Mme Dominique Maroger pour Les idĂ©es pĂ©dagogiques de TolstoĂŻ
  • 1977 : Catherine Doherty pour Poustinia ou le dĂ©sert au cĹ“ur des villes
  • 1979 : Mme Dominique Vieu (1948-....) pour Femmes et seules (Les solitudes de la femme dans la SociĂ©tĂ© d’aujourd’hui)
  • 1985 : Rose Vincent pour Le Soleil et la Roue
  • 1989 : Anna Lorme (1925-....) pour Une fille de traĂ®tre

Notes et références

  1. « Décret du 12 juin 1886 », sur Légifrance (consulté le )
  2. « Prix Jules-Favre de l'Académie française », sur Académie française (consulté le )
  3. « Julie Velten sur BnF », sur BnF (consulté le )
  4. « Jules Favre sur BnF », sur BnF (consulté le )
  5. « Rapport sur les concours de l’année 1889 », sur Académie française (consulté le )

Liens externes


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