Prison Winter
La prison Winter est une ancienne prison canadienne construite en 1865 et en fonction jusqu'en 1990 à Sherbrooke, Québec.
Prison Winter | |
Localisation | |
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Pays | Canada |
Province | Québec |
RĂ©gion administrative | Estrie |
Localité | Sherbrooke |
CoordonnĂ©es | 45° 24âČ 16âł nord, 71° 53âČ 53âł ouest |
Architecture et patrimoine | |
Style | palladien |
Architecte(s) | Frederick Preston Rubidge |
Construction | 1865 |
Installations | |
Type | Prison |
Fonctionnement | |
Date d'ouverture | 1865 |
Date de fermeture | 1990 |
Histoire
Construite par Charles CÎté en 1865 selon les plans de l'architecte Frederick Preston Rubidge[1], la prison est l'un des plus vieux édifices de Sherbrooke.
Au total, six pendaisons ont eu lieu Ă la prison entre 1880 et 1931[2].
En 1990, la prison est remplacée par le centre de détention Talbot (ou prison Talbot) situé à environ deux kilomÚtres au sud-ouest de la ville. Depuis sa fermeture, la prison fait partie d'une aire patrimoniale de la ville[3]. En , la Régie du bùtiment condamne l'immeuble en raison de son délabrement avancé.
Installations
D'un style palladien, la prison Winter comportait un édifice principal, d'un mur d'enceinte pénitentiaire en pierre, d'une cour intérieure, d'espaces verts et de la maison du geÎlier. Un édifice en brique a été ajouté en 1940. Il s'agit du troisiÚme plus vieil édifice public de Sherbrooke et de la plus ancienne construction en pierre[1]. En 2011, son enceinte en pierre est encore complÚte, ce qui en fait l'une des rares qui subsistent au Québec[3].
Construite sur la Jail Street (aujourd'hui nommée rue Winter) entre 1865 et 1867, la prison se situe prÚs du palais de justice, des résidences des juges et des maisons des avocats sur la rue Court (désignant le palais de justice qui s'y trouvait entre 1842 et 1906)[4] - [5].
Les installations comprennent 51 cellules simples ou doubles dont 3 pour les femmes sur une aile à part et six au sous-sol. Il y a douze secteurs dont un réservé à l'isolement. Parmi les services présents, on retrouve un parloir, une chapelle, une infirmerie, une cuisine, buanderie. Il y a également une section réservée aux femmes, une pour les travailleurs, des bureaux et un poste de contrÎle[4].
Projets : rénovation et enseignement
La ville de Sherbrooke a fait le premier pas vers la rénovation de l'édifice en prévoyant une enveloppe budgétaire de 600 000 $ dans son budget d'immobilisations -[6].
Les départements d'histoire de l'Université de Sherbrooke et du CEGEP de Sherbrooke ont organisé conjointement un cours d'été () sous le thÚme "Sherbrooke sous les barreaux"[7].
Notes et références
- « La prison de la Winter Sherbrooke (QuĂ©bec) â VouĂ© au pilori et au pilon », sur Fondation HĂ©ritage Canada - PalmarĂšs 2008 des 10 sites les plus menacĂ©s,
- RenĂ©-Charles Quirion, « 1931 : Six pendaisons Ă la prison Winter », La Tribune,â (lire en ligne)
- Conseil des monuments et sites du QuĂ©bec, « Quâadviendra-t-il de la prison Winter ? », ContinuitĂ©, vol. 115,â hiver 2007-2009 (lire en ligne)
- Marie-Ăve JettĂ©, « Les fantĂŽmes de la prison Winter »,
- « Rue Court », sur Commission de toponymie du Québec (consulté le )
- LA PRESSE CANADIENNE, « La prison Winter bénéficie d'une somme de 600 000 $ »,
- PĂŽle rĂ©gional en enseignement supĂ©rieur de lâEstrie, « Une nouvelle Ă©cole dâĂ©tĂ© en histoire dĂ©crypte lâunivers carcĂ©ral local »,