Prison Jacques-Cartier
La prison départementale Jacques-Cartier ou maison d'arrêt de Rennes (nom officiel) est une ancienne prison française, située à Rennes, dans le sud de la ville dans le quartier Villeneuve. Le bâtiment principal est l’œuvre de l’architecte départemental Jean-Marie Laloy.
Maison d'arrĂŞt de Rennes | |||||
« Prison départementale Jacques-Cartier » | |||||
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Porte d’entrée | |||||
Localisation | |||||
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Ville | Rennes | ||||
Coordonnées | 48° 05′ 48″ nord, 1° 41′ 02″ ouest | ||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Rennes
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Architecture et patrimoine | |||||
Architecte(s) | Jean-Marie Laloy | ||||
Construction | |||||
Installations | |||||
Type | Maison d'arrĂŞt | ||||
Fonctionnement | |||||
Date d'ouverture | 1903 | ||||
Opérateur(s) | Ministère de la Justice | ||||
Date de fermeture | 2010 | ||||
Histoire
Après une phase d’étude quant à la localisation et l’architecture, la prison est construite de 1898 à 1903. Le terrain se situe au sud, dans l’actuel sous-quartier Villeneuve (quartier Sud-Gare) mais se trouvait alors à l’écart de la ville.
Par deux fois, la guillotine fut montée devant le portail d'entrée : la première fois, le , pour l'exécution de Fernand Lagadec, un parricide de 24 ans. La seconde, le , pour celle de Maurice Pilorge, dernier condamné à mort guillotiné à Rennes[1].
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les prisonniers politiques des nazis ont été emprisonnés à la prison Jacques-Cartier, dont certains ont ensuite été déportés dans des camps de concentration en Allemagne[2].
Elle ferme en 2010 pour être remplacée par l'établissement de Vezin-le-Coquet.
Elle ouvre exceptionnellement ses portes lors d’une soirée festive le qui a accueilli plusieurs milliers de visiteurs[3].
Le bâtiment est acquis en 2021 par Rennes Métropole, qui ambitionne d'en faire, après une concertation avec les habitants puis une phase de rénovation, un lieu culturel[4]. Il est ouvert au public les et , à l'occasion des Journées européennes du patrimoine[5].
- Bâtiment central
- Coupole centrale vue de l’intérieur
- Corridor intérieur
Notes et références
- Jehan Tholomé, « Hier matin, à 6h.46 Pilorge a subi le chatiment suprême », L'Ouest-Éclair,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
- Jacques-Cartier Prison / Frank Falla Archive
- « Rennes. L'ancienne prison Jacques Cartier rouvre ses portes pour une soirée », sur www.ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Rennes : A l’abandon depuis dix ans, l’ancienne prison Jacques-Cartier rachetée par la métropole », sur www.20minutes.fr, (consulté le ).
- « La prison désaffectée de Rennes fait le plein pour les Journées du patrimoine », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
Liens externes
- Prison Jacques-Cartier sur Wiki-Rennes.
- Notice no IA35023623, sur Gertrude, base du service de l’Inventaire du patrimoine de la région Bretagne.
- Ressource relative Ă l'architecture :