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Prince rouge (homonymie)

Un « prince rouge » désigne généralement un individu de haut rang, et généralement de très noble naissance, défandant des idées réformistes ou révolutionnaires (cas le plus courant), ou ayant mené des actions particulièrement sanguinaire (cas rare) :

Surnom

  • Souphanouvong (1909-1995), prince Laotien, crĂ©ateur du Pathet Lao et premier prĂ©sident de la rĂ©publique dĂ©mocratique populaire du Laos[4] ;
  • Mohammad Daoud Khan (1909-1978), premier prĂ©sident de la RĂ©publique d'Afghanistan, surnommĂ© « le Prince rouge Â», en raison de son origine royale et de ses liens privilĂ©giĂ©s avec Moscou[5] ;
  • Talal ben Abdel Aziz (1923-), prince sĂ©oudien ayant flirtĂ© avec le nassĂ©risme et le socialisme dans les annĂ©es 1960[6] ;
  • Hicham el-Alaoui (1964-), cousin de Mohammed VI du Maroc, ainsi surnommĂ© en raison de son engagement pour une dĂ©mocratisation du rĂ©gime politique marocain[7].

En RĂ©publique Populaire de Chine

L'expression « princes rouges Â», ou « fils de prince Â», dĂ©signe les descendants des hauts dirigeants du Parti communiste chinois, qui accèdent aux pouvoirs politique, Ă©conomique et militaire en RĂ©publique populaire de Chine[8].

Divers

Prince rouge est le nom de code de la traque par le Mossad du Palestinien Ali Hassan Salameh, numéro 3 de Yasser Arafat dans les années 1970[9] - [10].

Notes et références

  1. André Castelot, Philippe-Égalité, le prince rouge, Éditions Sfelt, 1950, 354 p.
  2. Robert Major, Jean Rivard ou L'art de réussir, Presses Université Laval, 1991, 338 pages, p. 203 : « mais Napoléon Joseph Charles Paul est en plus le "prince rouge", celui qui, à cette époque, incarne un des pôles de l'héritage de Napoléon Ier : le pôle libéral et démocrate [...] il est précédé par sa réputation: réputation de rouge, d'anticlérical et de libre-penseur ayant, de plus, épousé la fille du roi Victor-Emmanuel II, excommunié. »
  3. BĂ©atrix de l'Aulnoit, Philippe Alexandre, La dernière reine, Victoria 1819-1901, Robert Laffont, 2012, 478 p. (livre numĂ©rique Google) : « son père, le sanguinaire FrĂ©dĂ©ric-Carl de Prusse, est appelĂ© le « Prince rouge Â». »
  4. Marithone Clotté-Sygnavong, Souphanavong, le « Prince Rouge » : biographie de l’ancien président, 804 p.
  5. Laurent Dessart, L'Afghanistan: à l'orée des temps du libre jugement. Précis historique, L'Harmattan, 2004, 224 p., p. 14 : « La république fut instaurée en 1973 par son prédécesseur de sang royal, Mohammad Daoud. Celui-ci, surnommé "le prince rouge", en raison de son origine aristocratique et de ses liens privilégiés avec Moscou, fut le dernier des représentants officiels de la famille royale durrani à exercer la souveraineté. »
  6. StĂ©phane Marchand, Arabie Saoudite : La menace, Fayard, 2003, 408 pages (livre numĂ©rique Google) : « Son père, Talal Ben Abdelaziz avait Ă©tĂ© surnommĂ© le « Prince rouge Â», dans les annĂ©es 60, en raison de son flirt poussĂ© avec le nassĂ©risme et le socialisme, puis d'un exil volontaire Ă  grand spectacle qui avait durĂ© de longues annĂ©es. »
  7. Hubert Coudurier, Et les masques sont tombĂ©s... : les coulisses du quinquennat, Robert Laffont, 2012, 400 p. (livre numĂ©rique Google) : « Driss Basri, promptement Ă©cartĂ© pour avoir voulu installer sur le trĂ´ne le cousin maudit, Moulay Hicham, surnommĂ© « le prince rouge Â». »
  8. Martine Bulard, Le monde secret du Parti communiste, Le Monde diplomatique, septembre 2012 : « De fait, les « fils de princes Â» — les enfants des dirigeants historiques du parti (taizi dang) — occupent des postes au sein de l’appareil (un quart des membres actuels du Bureau politique), mais surtout Ă  la tĂŞte des grands groupes publics ou semi-publics. On les dit en compĂ©tition avec les dirigeants issus de familles plus modestes ayant fait leur carrière dans la Ligue de la jeunesse communiste, les tuanpai, reprĂ©sentĂ©s par l’actuel prĂ©sident Hu Jintao et son premier ministre Wen Jiabao. Le futur prĂ©sident, M. Xi, fils de l’ancien bras droit de Zhou Enlai, appartient Ă  la première catĂ©gorie, tandis que le prĂ©tendant au poste de premier ministre, M. Li Keqiang, fait partie des seconds. »
  9. Michel Bar-Zohar et Eitan Haber, Le Prince rouge, Fayard, 1983.
  10. Leyla Mansour, Corps de guerre: PoĂ©tique de la rupture, Éditions L'Harmattan, 2012, 258 pages, p. 22, note 1 (Livre numĂ©rique Google) : « connu au sein du Fatah sous les noms de Abou Hassan et du Prince Rouge, Ali Hassan Salameh Ă©tait considĂ©rĂ© comme le « fils adoptif Â» de Yasser Arafat (Ă  la tĂŞte de l(OLP). »
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