Prieuré Saint-Louis-de-la-Rougemare
L'ancien prieuré Saint-Louis-de-la-Rougemare, situé sur la place de la Rougemare, à Rouen, accueille aujourd'hui le théâtre de la chapelle Saint-Louis. L'ancienne chapelle Saint-Louis fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [3].
Type | Ancienne chapelle de prieuréSalle de théâtre et de spectacle |
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Lieu | Rouen, France |
Coordonnées | 49° 26′ 42″ nord, 1° 05′ 56″ est |
Architecte | Albert Dupré |
Inauguration | 1991 |
Nb. de salles | 1 |
Capacité | 108[1] |
Anciens noms | Théâtre de la Pie Rouge |
Gestionnaire | Rougemare et compagnies[2] |
Tutelle | Ville de Rouen, RĂ©gion Normandie, DĂ©partement de Seine Maritime, Drac de Normandie |
Direction artistique | Bertrand Landais |
Prieuré Saint-Louis-de-la-Rougemare | |
Présentation | |
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Nom local | Couvent de bénédictines |
Culte | Catholique romain |
Type | Chapelle de prieuré |
Rattachement | Archidiocèse de Rouen |
Protection | Classé MH (1957) |
GĂ©ographie | |
Pays | France |
RĂ©gion | Normandie |
DĂ©partement | Seine-Maritime |
Ville | Rouen |
Historique
En 1675, la prieure Elisabeth Colbert[4] transfère le prieuré situé rue Cauchoise sur la place de la Rougemare, à l’emplacement d’un ancien jeu de paume. Il prend le nom de Saint-Louis-de-la-Ville pour le différencier du séminaire Saint-Louis. La vente de l’ancienne implantation permit le transfert et la construction des bâtiments conventuels.
La chapelle, dédiée à la Trinité, a été construite, grâce au soutien de Jacques-Nicolas Colbert, par Charles Chamois, conseiller ingénieur ordinaire du roi Louis XIV et architecte de ses bâtiments, et dédicacée en 1683 par l'abbé de Fieux, grand vicaire de l'archevêque et leur supérieur.
Le prieuré est réuni en 1742 aux bénédictines « Crépines » du couvent Saint-Hilaire, dont leur supérieure Madame Heiss devient prieure.
Fermé à la Révolution, une gendarmerie reprend les locaux du prieuré. En 1795, la chapelle sert de lieu de culte pour les prêtres insermentés. Elle sert ensuite de magasin. Occupé ensuite par l'école Saint-Louis, elle devient ensuite l'école Théodore-Bachelet.
La chapelle en mauvais état, le conseil municipal vote sa démolition en 1894. Cependant, les concerts donnés par le musicien Albert Dupré[5] la sauvent de la destruction. De 1895 à 1930, elle sert de dépôt du service de la voirie de Rouen. La chapelle, ensuite restaurée de 1930 à 1935, sert de gymnase municipal. En 1957, la chapelle est classée monument historique.
En 1977, Jean Lecanuet inaugure un lieu culturel, qui devient officiellement en 1991 un théâtre, qui accueille des compagnies régionales.
Bibliographie
- François Lemoine et Jacques Tanguy, Rouen aux 100 clochers : Dictionnaire des églises et chapelles de Rouen (avant 1789), Rouen, PTC, , 200 p. (ISBN 2-906258-84-9, OCLC 496646300, lire en ligne)
- François Farin, Histoire de la ville de Rouen, Volume 2, Louis du Souillet, Rouen, 1731. p. 74-76
- Renaud Benoît-Cattin, « Couvent de Bénédictines Saint Louis », Service régional de l'inventaire de Haute-Normandie, (consulté le )
Notes et références
- Chapelle Saint-Louis sur le site du théâtre.
- Association créée en 2002 pour gérer le lieu.
- Notice no PA00100807, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Fille de Jean-Baptiste Colbert
- Notice BnF d'Albert Dupré.
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- Chapelle Saint-Louis, site officiel du théâtre.
- Chapelle Saint-Louis sur le site Evene, toute la culture