Prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin
Le prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin (Nonasterium S.Jacobi de Monte Alboini juxta castrum Thoarciense en latin)[1] puis Saint-Jacques de Montauban depuis le XVIIe siècle (S. Jacobus de Monte Alboini)[2] est un ancien prieuré situé à Saint-Jacques-de-Thouars, dans le département des Deux-Sèvres, en France.
Prieuré Saint-Jacques de Mont-Alboin | ||
Église Saint-Jacques de Saint-Jacques-de-Thouars en 2008. | ||
Ordre | Bénédictin | |
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Abbaye mère | Abbaye Saint-Jouin de Marnes | |
Fondation | 1038 | |
Diocèse | Poitiers | |
Localisation | ||
Pays | France | |
RĂ©gion historique | Poitou-Charentes | |
RĂ©gion administrative | Nouvelle-Aquitaine | |
Département | Deux-Sèvres | |
Commune | Saint-Jacques-de-Thouars | |
Coordonnées | 46° 58′ 12″ nord, 0° 13′ 18″ ouest | |
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
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Historique
Fondation
Au Moyen-Âge, Saint-Jacques de Mont-Alboin, qui s'appellera ensuite Saint-Jacques de Montauban puis Saint-Jacques-de-Thouars, dispose de deux prieurés : celui de Saint-Nicolas (fondé avant 1099) et celui de Saint-Jacques de Mont-Alboin.
Au début du XIe siècle, le seigneur Rainauld achète, auprès de la Maison de Thouars, un alleu situé dans un lieu nommé Mont-Alboin pour y construire une église qu'il promet de céder aux moines de Saint-Jouin-de-Marnes[3]. À la mort de Rainauld, c'est finalement son fils, le chevalier Dodelin, qui offre l'église en 1038 à l'abbaye Saint-Jouin de Marnes, avec la bénédiction de Geoffroy II de Thouars[4] - [3] - [5].
Ordre religieux
Saint-Jacques de Mont-Alboin est un prieuré conventuel bénédictin qui dépend de l'abbaye Saint-Jouin de Marnes du diocèse de Poitiers[4] - [2].
Localisation
D'après l'historien Hugues Imbert, le prieuré se trouvait à proximité de l'actuelle église Saint-Jacques, elle-même située dans le centre du bourg[3].
Revenus
En 1579, le revenu du prieuré est estimé à 46 sous[3] tandis qu'il s'élève à 800 livres en 1698[6].
En 1728, les biens du prieuré consistent en maison, bordages, prés, bois taillis, dîmes, gros et rentes et le revenu s'établit à 450 livres[7].
PĂ©riode contemporaine
Le prieuré a été détruit en grande partie à une date inconnue (vraisemblablement sous la Révolution française). De nos jours, seule subsiste l'église Saint-Jacques située dans le centre du bourg. D'architecture romane, cette église est restaurée en 2021[8].
HĂ©raldique
« De gueules à une croix d'or, cantonnée de 4 fleurs de lys de même. »[5]
Personnalités liées
- Geoffroy II (vicomte de Thouars) qui assiste à la donation du prieuré à l'abbaye Saint-Jouin de Marnes en 1038.
Notes et références
- Bélisaire Ledain, Notice historique et archéologique sur l'abbaye de Saint-Jouin de Marnes, Poitiers, , 93 p., p. 52
- Laurent-Henri Cottineau, Répertoire topo-bibliographique des abbayes et prieurés : M-Z, t. 2, Mâcon, Protat frères, 1935-1938, 926 p., p. 536
- Hugues Imbert, Histoire de Thouars, Niort, L. Clouzot, , 415 p., p. 43-44
- Louis-François-Xavier Rédet, Table des manuscrits de D. Fonteneau, Poitiers, Imprimerie de F.-A. Saurin, , 473 p. (lire en ligne), p. 53
- Abbé A. Lerosay, L'Abbaye d'Ension ou de Saint-Jouin-de-Marnes, Niort, Imprimerie Th. Mercier, , 517 p., p. 453
- Société de Statistique du département des Deux-Sèvres, Chartularium Sancti Jovini, t. XVII, Niort, Imprimerie de L. Favre et Cie, , 127 p., p. 107
- Gouget & Dacier, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790 : Série G., Melle, Imprimerie de Ed. Lacuve, , 55 p., p. 29
- Janlou Chaput-Morin, « L'église de Saint-Jacques-de-Thouars bientôt comme neuve », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le )