Accueil🇫🇷Chercher

Presse écrite en république démocratique du Congo

La presse écrite en république démocratique du Congo est majoritairement francophone, le français étant la langue officielle du pays. Malgré leurs ambitions nationales, il est difficile pour ces publications d'atteindre une couverture pour tout le pays, tant pour des raisons de récolte de l'information que de diffusion, ceux-ci étant encore largement tributaires des moyens de communications défaillants. Beaucoup de ces journaux sont en fait liés à une ville ou une région, essentiellement Kinshasa. Plusieurs quotidiens sont publiés, dont une majorité est de tendance pro-gouvernementale. Certains journaux sont publiés de manière irrégulière.

Histoire de la presse congolaise

Au Congo-Kinshasa, l'indépendance et le pluralisme de la presse existaient vraiment pendant la colonisation. Jusqu'à l'arrivée de président Mobutu au pouvoir, c'est à la fin de son règne que la presse congolaise avait connue des difficultés. C'est en 1990 que la presse écrite avait pris un nouveau vent ce qui avait fait l'augmentation de nombre des journaux. Mais seulement une dizaine qui était régulière sur les 230 titres qui étaient évalués. À cause de la pression politique celle-ci rencontrera des problèmes de survie. La presse à Rdcongo était réservée seulement pour une minorité de sa population en autre les communautés européennes, les Congolais évolués pendant la colonisation et enfin les intellectuels après l'indépendance en 1960. La radio et l'oralité étaient les seuls moyens pour l'information pour la plupart des Congolais, problème de la langue c'était aussi un obstacle parce que le français est utilisé que les langues locales[1].

Liberté de la presse

En 2009, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe la RDC au 146e rang sur 175 pays[2]. Une « situation difficile » y a été observée[3].

Plusieurs organisations observent la liberté de la presse en république démocratique du Congo :

Le "Coupage"

Le journalisme en république démocratique du Congo reste de plus extrêmement tributaire de la pratique du « coupage », à savoir le paiement des journalistes pour l'écriture des articles par ceux dont ils sont l'objet[4] - [5]. L'indépendance de la presse congolaise reste ainsi relative. Les corollaires de ce phénomène :

  • il s'agit de la principale rémunération de certains articles de la presse écrite congolaise permettant difficilement de vivre de sa plume;
  • il convient généralement de payer la diffusion des reportages dans la Radio et la Télévision, tant pour des articles,reportages partisans que pour des articles d'information générale neutre.
  • il s'agit d'une manque de subvention des organes de presse ou médias congolaises
  • il s'agit d'une mauvaise rémunération des professionnels des médias par le patron des différentes organes de presse qui serait à la base du déluge

Quotidiens

Bi-hebdomadaires

NomExemplairesSite web
La Cité africaine1 000
La Manchette ?
Le climat Tempéré1 200
Le Révélateur1 000
Salongo1 000
Journal Congopress1 000
Magazine Le Temps 1000 www.magletemps.com

Hebdomadaires

NomExemplairesSite web
L'Alerte ?
Business et Finances2000http://www.business-et-finances.com/
LeCongolais-
La Conscience ?
La Voix du paysan Congolais3000
L’Éveil ?
La Flamme du Congo ?
La Libre Afrique ?
Le Grognon< 1000 (2018)
Kin Telegraph ?
Mukuba ?
Le Peuple ?
Umoja ?

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • Bolela, A.S., « Un aperçu de la presse congolaise écrite par les noirs de 1885 à 1960 », Zaïre-Afrique, no 51, , p. 5-23

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.