Premières personnalités du monde judiciaire de la République du Congo
Le présent article répertorie les personnalités de la République du Congo, ayant occupé en premier, des fonctions au sein du monde judiciaire. Les années en début d'item représentent soit l'année d'obtention du diplôme ou l'entrée en fonction.
Garde des Sceaux et Ministre de la Justice
Jacques Opangault en 1960
- 1960 Jacques Opangault (1907-1978), ministre d'État dans le gouvernement de Fulbert Youlou
Procureur de la République
- 1960 Lazare Matsocota (1931-1965), titulaire d'une maîtrise de droit, il meurt assassiné le 15 février 1965 à Brazzaville[1] - [2]
Président de la Cour suprême
- 1960 Joseph Pouabou (1919-1965), après des études supérieures à l'université Panthéon-Sorbonne, il sort major de sa promotion avec une maîtrise de droit. Il meurt assassiné le 15 février 1965 à Brazzaville[3] - [1] - [2].
Magistrat
- ? Joseph Pouabou (1919-1965)
Agathe Pembellot en 2002
- 1969 Agathe Pembellot (1942-2016), première femme magistrate formé au Centre national d’études judiciaires de Paris (École nationale de la magistrature)[4] et première femme à être admise comme membre de la Cour Suprême (1987), la plus haute juridiction judiciaire du pays[note 1].
Avocat au barreau
Moudileno-Massengo en 1991
- 1963 Aloïse Moudileno Massengo (1933-2020), est reçu major au Certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA). En 1964, à 31 ans, il est le premier avocat congolais intégré dans un barreau français ainsi que le premier avocat noir du barreau de Nancy, où il exerce jusqu’en 1966. Le , il devient le premier avocat congolais du barreau de Brazzaville[5] - [6].
- 1982 Julienne Ondziel-Gnelenga (1944)[7] - [8] - [9], après des études de sage femme en Israël, son diplôme obtenu, elle rentre au Congo et exerce ce métier au centre hospitalier et universitaire de Brazzaville. Elle est la première femme inscrite au barreau de Brazzaville et la première femme Bâtonnier.
Notaire
- ? Me Marcel Gnali Gomes (1931)[10], premier notaire autochtone titulaire d'une étude, oncle d'Alexis Vincent Gomès.
Greffier
- 1947 Yves Marcos, originaire de Porto-Novo au Dahomey (actuel Bénin), commis-greffier au Tribunal de Brazzaville, en plus de ses activités de dirigeant du Parti progressiste congolais, la première formation politique du pays[11] - [12].
Notes et références
Notes
- « Decret no 87-348 du 1er juillet 1987 ».
Références
- (en) United States Congress House Comittee, Hearing from Congressional record : Senate, Washington DC, US congress, , p. 66
- Ministère des Affaires Etrangères, Les documents diplomatiques français Depuis 1954 - 1965 : Commission de publication des documents diplomatiques français - 1965 - (1er janvier - 30 juin), t. I, Paris, P.I.E. - Peter Lang, , p. 225
- Lionel Gnali, « Un brin d'histoire : les pères fondateurs du Congo-Brazzaville », sur http://congo-liberty.com/,
- Massamba, Jean-Claude, « Agathe Mambou, Première congolaise magistrat », Mwasi, Le magazine de la femme, no 1, , p. 6-8
- « Me Moudileno-Massengo, premier avocat congolais », La Semaine,
- J.O. de la République du Congo du 01/02/1967. Arrêté no 156 du 13/01/1967
- « 50 Portraits defemmes dirigeantesau: Congo Brazzaville Par le travail, la créativité, lapersévérance et la générosité,les femmes du CongoBrazzaville montrentle chemin à suivre »,
- « Me Julienne Ondziel Gnelenga Pour une Afrique mieux gouvernée », sur Les Dirigeantes, (consulté le )
- « La femme congolaise dans le gouvernement de la République | adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo », sur www.adiac-congo.com (consulté le )
- « Congo-Brazzaville: Ces oubliés et ces méconnus de l'histoire congolaise - Me Marcel Gnali Gomes », sur allAfrica.fr, (consulté le )
- Florence Bernault, Démocraties ambiguës en Afrique centrale : Congo-Brazzaville, Gabon, 1940-1965, Paris, KARTHALA Editions, , 423 p. (ISBN 978-2-86537-636-0, lire en ligne), p. 60,175
- Cour suprême Pénale, Bénin, Cour suprême, Chambre judiciaire, 09 juin 1969, 25, (lire en ligne)
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