Président-candidat
Président-candidat est le terme à connotation négative désignant un président se présentant pour sa réélection. Cette expression est principalement utilisée pour parler de présidents de républiques dans les régimes présidentiels ou semi-présidentiels.
Républiques
- Républiques à régime présidentiel
- Républiques à régime présidentiel liées à un régime parlementaire
- Républiques à régime semi-présidentiel
- Républiques à régime parlementaire (république parlementaire)
- Républiques où la constitution n'accorde le droit à gouverner qu'à un parti unique ou un parti dominant
- Monarchies constitutionnelles dans lesquelles le monarque n'exerce pas le pouvoir
- Monarchies constitutionnelles dans lesquelles le monarque exerce la majorité des pouvoirs, souvent avec un parlement disposant de faibles pouvoirs
- Monarchies absolues
- Autres systèmes (gouvernements provisoires)
- Pas de gouvernement
Lorsque la constitution le permet, le président en place peut être candidat à sa propre succession. Les élections présidentielles ayant un très fort enjeu politique dans ces pays, elles sont souvent l'objet de longues campagnes débutant entre un et deux ans. Durant cette période, le président-candidat doit à la fois remplir ses fonctions et se soumettre à des événements de campagne (talk-shows, élections primaires, meetings…).
De fait, les présidents en exercice sont accusés de confondre leurs activités d'élus et de candidats durant ces périodes, notamment de réaliser des dépenses publiques pour leur usage politique[1]. Ce double statut est parfois l'objet de querelles avec les autres candidats, notamment lors du débat télévisé de l'élection présidentielle française de [2].
Notes et références
- « Qui va payer les déplacements du Président-candidat Sarkozy ? - Ça m'intéresse », sur Ça m'intéresse - La curiosité en continu, (consulté le ).
- Éric Zemmour, « Les yeux dans les yeux, je le conteste », Le Figaro Magazine, semaine du 27 avril 2012, pages 40-44.