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Portrait de la marquise de la Solana

Le Portrait de la marquise de la Solana (1795) est une huile sur toile de Francisco de Goya conservée au musée du Louvre après donation de Carlos de Beistegui.

Portrait de la marquise de la Solana
Portrait de la dramaturge Rita de Barrenechea, exposé au Musée du Louvre, à Paris.
Artiste
Date
Type
Technique
Huile sur toile
Dimensions (H Ă— L)
181 Ă— 122 cm
Propriétaire
No d’inventaire
RF 1942-23, RF 1942 23
Localisation
musée du Louvre, Paris (France)

La marquise de Solana est également connue sous le nom de Rita de Barrenechea, écrivaine et dramaturge de l'Espagne des Lumières.

Contexte

Dans les années 1790, Francisco de Goya était devenu un peintre à la mode, dont les portraits étaient très demandés, tant par l’aristocratie que par la haute bourgeoisie madrilène. D’après le musée du Louvre, la toile fut peinte alors que la marquise, âgée de 38 ans se savait condamnée par la maladie. Elle mourut en 1795, peu après la réalisation de la toile.

La marquise était amie de Goya et de la duchesse d’Alba, écrivaine de pièces de théâtre et faisant partie du mouvement des Lumières, à l’instar de Goya. Proche de Jovellanos, elle appuyait les réformes.

Analyse

Rita de Barrenechea est représentée de corps entier, vêtue d’un châle et de gaze, le visage pâle, fière malgré la maladie qui se lit sur son visage (elle décède peu après la réalisation du portrait[1]).

Le fond neutre, évanescent est clairement inspiré de la tradition vélasquienne, été en l’absence d’autres repères visuels, il oblige le spectateur à soutenir le regard d’un modèle aux portes de la mort. Le peintre rend autant le caractère de son personnage – fier et bienveillant – qu’il instaure un dialogue muet entre la marquise et l’observateur.

Dans ce tableau on peut retrouver l'influence des grands portraits anglais de Gainsborough et de Reynolds, connus par Goya par des reproductions en gravures.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Charlotte Chastel-Rousseau, « Et parmi ses cheveux, Oh gĂ©nie ! L'audace d'un nĹ“ud rose », Grande Galerie. Le Journal du Louvre, no 52,‎ , p. 78-79
  • Sabine de La Rochefoucauld, « La profondeur du noir, la lĂ©gèretĂ© du blanc et la grâce du rose », Grande Galerie. Le Journal du Louvre, no 58,‎ , p. 114

Liens externes

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