Porte de Gand
La porte de Gand ou porte de la Madeleine[note 1], est une porte de ville de l'enceinte de Lille, inscrite dans l’ancienne enceinte espagnole construite entre 1617 et 1621 lors de l'extension de la ville. Elle a été classée monument historique en 1929[1].
Type | |
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Architecte |
Pierre Raoul Jean Le Mestre |
Construction |
1620 |
Patrimonialité |
Classé MH () |
Pays | |
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Commune | |
Adresse |
Coordonnées |
50° 38′ 38″ N, 3° 04′ 05″ E |
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Histoire
Construite lors de l'extension de l’enceinte de la ville sous l’âge d’or des archiducs Albert et Isabelle, gouverneurs des Pays-Bas, la porte de Gand est édifiée par les maîtres maçon Pierre Raoul et Jean Le Mestre vers 1620[2] et inaugurée en 1625. Elle a ensuite été conservée par Vauban, lors de la reconfiguration des fortifications à partir de 1668, qui l'a simplement renforcée de quelques ouvrages avancés. Initialement nommée porte de la Magdeleine, elle est renommée porte de Gand après la Révolution[3].
La porte connaît une valorisation grâce à des particuliers et est convertie en restaurant[4].
Façade côté campagne
La façade peut être divisée en trois parties : le rez-de-chaussée qui comporte trois arcades, la partie médiane et la partie supérieure.
- Au départ, seul existait le passage central. Deux arcades supplémentaires furent creusées en 1875, afin d'améliorer la circulation et de permettre le passage du tramway qui circula jusqu'en 1963.
- La partie médiane est formée par un mur de brique décoré par des emblèmes runiques avec au centre, un ornement sculpté avec le blason de Lille surmonté d'un fronton triangulaire et de part et d'autre l'emplacement des bras du pont-levis. Au-dessus de chaque passage latéral, se trouve un cartouche en pierre blanche orné de motifs divers (guirlandes...)
- La partie supérieure est constituée d'un entablement avec une console centrale en pierre blanche possédant une niche à coquille qui abritait une statue détruite pendant un siège.
Façade côté ville
La façade a elle aussi trois parties.
- Le rez-de-chaussée en grès est formé par trois arches doublées d'archivoltes en plein cintre.
- La partie médiane est formée par un mur en brique bicolore formant des motifs géométriques et percée de six fenêtres à croisillons.
- La partie supérieure est formée par un toit en ardoise avec au centre une lucarne et de part et d'autre deux cheminées.
Elle accueille le restaurant gastronomique "Les Remparts" depuis 1997.
Notes et sources
Notes
- Porte de la Magdeleine en ancien français.
Monographies
- Jean Caniot, Les portes de Lille, (ISBN 9782950804198)
- Étienne Poncelet, Le front oriental de Lille, dans In Situ. Revue du patrimoine, no 16, 2011 ( lire en ligne )
Références
- Notice no PA00107722, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Étienne Poncelet, Le front oriental de Lille, In Situ [En ligne], 16 | 2011, mis en ligne le 09 mai 2011, consulté le 23 juin 2014
- Lille - Porte de Gand sur le site Lille d'antan
- Philippe Diest, « La prise de conscience de la valeur patrimoniale des bâtiments militaires de la place de Lille depuis 1880 », Revue du Nord, vol. 95, no 399,‎ , p. 172 (ISSN 0035-2624, DOI 10.3917/rdn.399.0165, lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă l'architecture :
- « Images de la Porte de Gand », Bibliothèque municipale de Lille (consulté le )