Port Saint-Michel
Le port Saint-Michel est un port de plaisance et une plage de la commune de Batz-sur-Mer, dans le département français de la Loire-Atlantique.
Coordonnées |
47° 16′ 24″ N, 2° 28′ 53″ O |
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Baigné par | |
Pays | |
Commune |
Type | |
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Type de sol |
Sable et rochers |
Propriété |
Publique |
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Public accepté |
Tout public |
PĂ©riode d'ouverture |
Accès permanent |
Entrée payante |
Non |
Activités payantes |
Restauration |
Présentation
Le port Saint-Michel, parfois appelé à tort plage Saint-Michel, est un port naturel protégé d'un brise-lames, de nos jours affecté au stationnement de bateaux de plaisance[1].
La plage de sable du site bordée par des rochers est la plus proche du centre-ville. Des cabines de plage de couleur jaune y prennent place à la saison estivale. Elle est l'une des trois plages de sable de la commune, avec celles de la Govelle et Valentin[1].
- Port de plaisance.
- Le brise-lames.
- Cabines de plage.
Historique
Le site est l'ancien port de pêche du bourg de Batz. Le trou d'eau, nommé poul aux tripes, rappelle l'ancienne activité sardinières des lieux. De 1881 à 1907, la baie accueille en effet une conserverie de sardines — l'adjudication du terrain date de 1849 — sous la direction d'une société nantaise de conserves alimentaires[1], la conserverie « Benoist et compagnie », connue localement sous le nom de « confiserie ». Elle est installée sur un terrain délimité par la route de l'Atlantique, l'allée de la Banche et l'allée de Basse-Love. Les pêcheurs locaux, après avoir accosté leur bateau à voile le long de la petite jetée — dite la Madeleine — au nord du port Saint-Michel, livrent les sardines par l'allée de la Banche. Séchées au soleil, celles-ci sont ensuite cuites à l'huile d’olive, puis mises en boîtes, soudées à la main par des ouvriers « soudeurs boîtiers ». L'activité cesse à la fin du siècle et les hangars sont démolis vers 1907, pour céder la place à la villa « les Violettes »[2].
Avec l'arrivée de la mode des bains de mer et du tourisme dans la région, des villas balnéaires sont édifiées au Bourg-de-Batz, comme on dit alors[3], dès le milieu du XIXe siècle, par la petite bourgeoisie nantaise, qui s'établit dans les environs du port Saint-Michel. La villa Prieuré Saint-Georges est ainsi édifiée près du port en 1905 en remplacement d'une villa plus ancienne de 1890[4].
Monument
Dressée sur la falaise, un mégalithe de 3 m appelé la pierre longue ou menhir Saint-Michel, servait d'amer, point de repère pour la navigation maritime diurne. La légende dit qu'un trésor a été enterré à son pied par un enfant ou un paludier après l'avoir dérobé dans la grotte des Korrigans, située sur la commune du Pouliguen[1].
Notes et références
- « Valentin, St-Michel et La Govelle, trois plages de caractère », sur www.ouest-france.fr/ (consulté le )
- Bulletin municipal no 23 de 1982.
- Pour accompagner le développement du tourisme, le Bourg-de-Batz sera rebaptisé Batz-sur-Mer en 1931.
- Villas balnéaires, l'arrivée des premiers touristes, panneau de présentation réalisé par l'office de tourisme de Batz-sur-Mer, consulté sur site en novembre 2015.