Por tapatĂas
Dans le monde de la tauromachie, por tapatĂas ou tapatĂas est une passe de cape inventĂ©e par torero mexicain Pepe Ortiz, qui a inventĂ© un nombre impressionnant de passes, pratiquement toutes attribuĂ©es Ă d'autres matadors plus cĂ©lèbres que lui. On lui doit notamment l’invention de la manoletina attribuĂ©e Ă Manolete, et de l’orticina, (une sorte de chicuelina) qui s’exĂ©cute en marchant[1].
Description
Le torero exĂ©cute la tapatĂa en pivotant en sens inverse du taureau et en ramenant la cape Ă deux mains derrière son dos[2].
La passe, qui est une variante de la gaonera, est assez difficile à exécuter en beauté : le matador doit conserver une verticalité parfaite tout en déplaçant les bras dans son dos, et en donnant la sortie à l'animal en sens contraire de la charge[3].
Pour d'autres critiques taurins, c'est un mélange de gaonera et de chicuelina dans laquelle le matador effectue une volte complète. Une autre variante de cette passe est appelée de frente por detras. Elle est exécutée par le matador en tournant sur lui-même, laissant le taureau partir avant de lui faire face de nouveau[4].
José Ortiz, qui n'a pas laissé en Espagne le souvenir d'un grand torero, y a laissé au moins celui d'un grand capeador[2].
Bibliographie
- Paul Casanova et Pierre Dupuy, Dictionnaire tauromachique, Marseille, Jeanne Laffitte, , 180 p. (ISBN 2-86276-043-9)
- Robert BĂ©rard (dir.), Histoire et dictionnaire de la Tauromachie, Paris, Bouquins Laffont, , 1056 p. (ISBN 2-221-09246-5)
- Auguste Lafront, Encyclopédie de la corrida, Paris, Prisma,
Notes et références
- Casanova et Dupuy 1981, p. 118
- Casanova et Dupuy 1981, p. 160
- BĂ©rard 2003, p. 886
- Lafront 1950, p. 246