Poney de Terre-Neuve
Le poney de Terre-Neuve est une race de poney originaire de lâĂle de Terre-Neuve, au Canada. Anciennement utilisĂ© comme bĂȘte de somme, il Ă©tait considĂ©rĂ© comme le poney Ă tout faire. Ce poney combine l'endurance, la force, l'intelligence, le courage, l'obĂ©issance et la bonne volontĂ©.
Poney de Terre-Neuve
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RĂ©gion dâorigine | |
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RĂ©gion | Terre-Neuve, Canada |
Caractéristiques | |
Morphologie | Poney |
Taille | 1,15 m Ă 1,45 m |
Histoire
Les ancĂȘtres de ce cheval arrivent Ă Terre-Neuve avec les britanniques. Ils sont issus de poneys Welsh, Galloway (maintenant Ă©teint), et de New Forest, bien adaptĂ©s au mĂȘme climat. En quelques siĂšcles, les premiers poneys sont croisĂ©s (sans gestion humaine) et regroupĂ©s en un seul type, qui est maintenant reconnu comme Ă©tant le poney de Terre-Neuve. Par le passĂ©, il Ă©tait utilisĂ© pour le labour, les travaux des champs, le transport des filets de pĂȘche, la collecte de foin et de bois et pour le transport. Avec l'arrivĂ©e de la mĂ©canisation, le poney de Terre-Neuve est devenu presque inutile, et la population a chutĂ©.
Description
Ils sont caractĂ©risĂ©s par une criniĂšre noire et Ă©paisse, et des bas de membres de la mĂȘme couleur. Les sabots sont petits, durs, et la queue est attachĂ©e bas. Les robes frĂ©quemment rencontrĂ©es sont le rouan, gris, noir, et bai.
Le Poney de Terre-Neuve a fait l'objet d'une Ă©tude visant Ă dĂ©terminer la prĂ©sence de la mutation du gĂšne DMRT3 Ă l'origine des allures supplĂ©mentaire : l'Ă©tude de 26 sujets a permis de dĂ©tecter la prĂ©sence de cette mutation chez 11,5 % d'entre eux, ainsi que de confirmer lâexistence de chevaux avec des allures supplĂ©mentaires parmi la race[1].
Diffusion de l'Ă©levage
La race compte de nos jours moins de 400 représentants, elle est considérée comme en danger critique d'extinction par Rare Breeds Canada. Equus Survival Trust classe le poney de Terre-Neuve comme étant « en danger critique » (entre 100 et 300 femelles aptes à se reproduire), d'aprÚs l'évaluation de 2016[2].
Notes et références
- (en) M. PromerovĂĄ, L. S. Andersson, R. Juras et M. C. T. Penedo, « Worldwide frequency distribution of the âGait keeperâ mutation in the DMRT3 gene », Animal Genetics, vol. 45, no 2,â , p. 274â282 (ISSN 1365-2052, DOI 10.1111/age.12120, lire en ligne, consultĂ© le ).
- (en) « EQUUS SURVIVAL TRUST 2016 EQUINE CONSERVATION LIST », sur http://www.equus-survival-trust.org/, (consulté le ).