Ponce (évêque de Valence)

Ponce (Ponce) est mentionné pour la première fois dans un acte daté de 1031[1](/32[2]). Il est le fils d'Ademar/Adhémar/Aimaret de Rothilde (Roteldis)[3] - [1] - [4] - [5]. Il a pour frères Hugues, héritier du titre mais sans mention connues, Lambert, Gontard et Géraud[1] - [4] - [5].

Lui et sa famille — « Adémar, comte [de Valentinois], son épouse Roteldis ou Rotildis et leurs fils Ponce, évêque [de Valence], Hugues, Lambert, Gontard et Géraud » — sont mentionnés dans une charte de Cluny (n^o 2921), datée du 26 mars 1037[4] (peut être avant)[6]. Sa position dans la liste est à mettre en lien avec son statut, Hugues étant l'aîné et le futur héritier. L'acte concerne une donation de l'abbaye de Saint-Marcel-lès-Sauzet à Cluny, afin qu'elle puisse relever le monastère[4] - [6].

Il est le neveu de l'ancien évêque de Valence, Lambert, frère du comte Ademar/Adhémar/Aimar[3] - [4].

Ponce est donné évêque de Valence, par les catalogues, 1031/32 – 1056[7].

Il mentionné pour la première fois comme évêque de Valence, dans un acte estimé vers 1031[1](/32[2] - [7]), aux côtés d'autres prélats de la région, dans une donation de la reine Ermengarde, à l'abbaye de Talloires[3] - [1] - [2] - [8].

Il est présent, en octobre 1037, dans une assemblée de son métropolitain, l'archevêque de Vienne, Léger[3] - [1].

Il est présent à Marseille, le 5 octobre 1040, auprès du pape Benoît IX[3] - [1]. Son nom apparaît dans la dédicace de l'église Saint-Victor[1]. Il est présent à Besançon, le 25 mars 1044, pour apposé son sceau aux côtés de l'archevêque de la ville, Hugues I^er de Salins[3] - [1].

Il est destinataire de deux lettres du pape Léon IX, datées du 3 mai 1050[3] - [9], « recommandent à [l']évêque et à quelques-uns de ses collègues de prendre en main la défense des religieux de Saint-Barnard de Romans contre les usurpateurs de leurs biens. »[10]

Il participe, la même année, au concile de Verceil[3] (Piémont), où l'on condamne notamment Bérenger, l’écolâtre de Tours[10]. À cette occasion, l'abbaye Saint-Victor de Valence est (re)donnée à l'abbaye Saint-Victor de Marseille[10] - [11]. Il semble que son oncle, Lambert, en avait fait don à Saint-Chaffre, en 1011, dépossédant ainsi l'abbaye marseillaise[10].

Ponce est, enfin, présent aux conciles de Vienne, en 1054, et celui de Châlon, en 1056[3] - [10].

Aucun acte ne mentionne Ponce au-delà de l'année 1056. Son successeur, Odon, semble monter sur le trône épiscopal de Valence, vers 1058[3].

Odon est le fils du comte de Valentinois, Geilin II[4]. Bien qu'il n'existe pas d'acte prouvant une filiation entre les descendants du comte Lambert et Geilin II[4], Chevalier le dit possiblement neveu de Ponce[12].

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

• Ulysse Chevalier, Notice chronologico-historique sur les évêques de Valence, Valence, Jules Céas et fils, 1867, 16 p. (lire en ligne). .
• Jules Chevalier (chanoine, professeur d'histoire au grand séminaire de Romans), Mémoires pour servir à l'histoire des comtés de Valentinois et de Diois, vol. 1 : Les anciens comtes de Die et de Valence, les comtes de Valentinois de la maison de Poitiers, Paris, Picard, 1897, 477 p. (lire en ligne), p. 140-143. .
• Ulysse Chevalier, Regeste dauphinois, ou Répertoire chronologique et analytique des documents imprimés et manuscrits relatifs à l'histoire du Dauphiné, des origines chrétiennes à l'année 1349, Impr. valentinoise, 1912 (lire en ligne). 

• Diocèse de Valence
• Cathédrale Saint-Apollinaire de Valence