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Pompeu Fabra

Pompeu Fabra i Poch, nĂ© le Ă  GrĂ cia (alors commune indĂ©pendante de la pĂ©riphĂ©rie de Barcelone) et mort le Ă  Prades (PyrĂ©nĂ©es-Orientales)[1], Ă©tait un ingĂ©nieur de l’industrie et un linguiste espagnol, connu pour son travail de chef et pour avoir mis en place la norme moderne de la langue catalane.

Pompeu Fabra i Poch
Pompeu Fabra (1917)
Fonctions
Conseiller de la Generalitat de Catalogne
-
Président
Catalan Union of Sport Federations (d)
-
Recteur
Autonomous University of Barcelona (d)
-années 1930
Président
Catalan Federation of Tennis (d)
années 1930-
Président
PEN club catalan (d)
-
MagĂ­n Morera (d)
Président
PEN club catalan (d)
-
MagĂ­n Morera (d)
Président de l'institut d'Estudis Catalans
-
Josep Maria Bofill i Pichot (d)
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  80 ans)
Prades, France
SĂ©pulture
CimetiĂšre de Prades (d)
Nationalité
espagnole
Domiciles
Activités
PĂšre
Josep Fabra i Roca (d)
Conjoint
Dolors Mestre i Climent (d) (de Ă  )
Enfants
Carola Fabra i Mestre (d)
Teresa Fabra i Mestre (d)
Dolors Fabra i Mestre (d)
Autres informations
A travaillé pour
Université de Barcelone (à partir de )
Institut del Teatre (Ă  partir de )
DĂ©putation de Barcelone (Ă  partir de )
Membre de
Centre Excursionista de Catalunya (en) ()
Section de philologie de l'Institut d'Ă©tudes catalanes (d) (-)
Palestra (d)
Sport
Distinction
signature de Pompeu Fabra i Poch
Signature
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Biographie

DĂšs 1918, avec la publication de la GramĂ tica catalana (Grammaire Catalane), adoptĂ©e comme officielle, commence une Ă©tape qui culmine en 1932 avec la publication du Diccionari general de la llengua catalana (Dictionnaire gĂ©nĂ©ral de la langue catalane). De la mĂȘme annĂ©e date le Curs mitjĂ  de gramĂ tica catalana (cours moyen de grammaire catalane), visant plus particuliĂšrement les Ă©coles, et rĂ©Ă©ditĂ©, en 1968, sous le titre d'IntroducciĂł a la gramĂ tica catalana (Introduction Ă  la grammaire catalane). Ses Converses filolĂČgiques (entretiens philologiques) (1924) naquirent du dĂ©sir de Fabra de divulguer ses rĂ©flexions linguistiques. Il s'agit d'articles brefs qui prĂ©sentent et rĂ©solvent des difficultĂ©s trĂšs frĂ©quentes du catalan.

En 1932, Fabra accĂšde directement, du fait de son prestige, Ă  la chaire de langue catalane de l'universitĂ© de Barcelone. C'est ainsi que la langue catalane y fait son entrĂ©e officielle pour la premiĂšre fois. Le dictionnaire de 1932, appelĂ© populairement le « Fabra », fut conçu comme une Ă©bauche du futur dictionnaire officiel de l'Institut d'Estudis Catalans. Les critĂšres qui dĂ©terminĂšrent sa confection peuvent ĂȘtre rĂ©sumĂ©s comme suit :

  1. Exclusion des archaĂŻsmes et des dialectalismes de difficile acceptation par les locuteurs.
  2. Prévision de mise à l'écart des mots dont l'usage se perdrait au fil du temps.
  3. Mise à l'écart des mots étrangers empruntés à d'autres langues et qui remplaceraient des termes propres à la langue catalane ou qui rendraient impossible la création de mots nouveaux.
  4. Incorporation de mots techniques, au préalable catalanisés, d'origine gréco-latine et de portée universelle.

Pompeu Fabra franchit la frontiĂšre franco-espagnole le . Commence alors une longue pĂ©rĂ©grination ponctuĂ©e de sĂ©jours Ă  Paris, Montpellier, Perpignan et, finalement, Prades, oĂč il meurt le . Les derniĂšres annĂ©es de sa vie, malgrĂ© les conditions adverses, il continue de travailler et termine une nouvelle grammaire catalane, publiĂ©e en 1956 par Joan Coromines.

Une université porte son nom à Barcelone.

Enfance

Pompeu Fabra nait en 1868 au numĂ©ro 32 de la rue de la Mare de DĂ©u de la Salut, dans le quartier de la Salut, dans l'ancienne ville de Gracia. Plus tard, il habite la rue Gran de GrĂ cia. Il est le fils cadet de Fabra i Roca et de Carolina Poch i MartĂ­, et a 12 frĂšres, dont dix meurent trĂšs jeunes. En 1873, quand il a 5 ans, nait la premiĂšre rĂ©publique de l’État espagnol, et son pĂšre, rĂ©publicain, est Ă©lu maire de la ville. La famille dĂ©mĂ©nage Ă  Barcelone quand il a 6 ans.

Seconds essais et polémiques

Fabra commence ses Ă©tudes d’ingĂ©nierie industrielle qu’il alterne progressivement avec une forte inclination autodidacte pour la philologie. En 1891, il publie, avec l’éditorial de L’Avenç, la grammaire du catalan moderne, dans laquelle apparaĂźt pour la premiĂšre fois la mĂ©thodologie scientifique (la mĂ©talinguistique), la langue orale est dĂ©crite avec ses particularitĂ©s phonĂ©tiques. Au cĂŽtĂ© de JoaquĂ­n Casas CarbĂŽ, Jaume MassĂł et Torents, Fabra entreprend la deuxiĂšme campagne linguistique du magazine L’Avenç ; ces campagnes furent les premiers essais scientifiques de systĂ©matisation de la langue. Ces essais provoquent un grand nombre de polĂ©miques et constituent le premier jet de la normalisation. En 1906, il participe au congrĂšs international de la langue catalane en communiquant sur les questions de l’orthographe catalane. Prat de la Riba l’appelle pour diriger un projet sur la normalisation linguistique du catalan. Il est nommĂ© fondateur de la section philologique de l'IEC (Institut d’Études Catalanes), et devient Ă©galement professeur d'universitĂ©. En 1912 il Ă©dite une grammaire de la langue catalane, Ă©crite en castillan. Un an aprĂšs, il rĂ©dige des normes orthographiques, promulguĂ©es par l’Institut d’Études Catalanes. Ces normes suscitent des rĂ©actions contrastĂ©es, l’un des points de base de l’orthographie dĂ©fendue par Fabra Ă©tant le respect de la prononciation des dialectes et l’étymologie des mots. Le Dictionnaire Orthographique complĂšte les normes en 1913.

Un maĂźtre efficace

À partir de 1918, avec la publication de la grammaire catalane, commence une Ă©tape qui se clĂŽt en 1931 par la publication du Dictionnaire GĂ©nĂ©ral de la Langue Catalane, conçu spĂ©cialement pour les Ă©tablissements scolaires. Il est rĂ©Ă©ditĂ© en 1968 sous le titre "Introduction Ă  la grammaire catalane". Les conversations philologiques de 1924 manifestent le souhait « fabrien » de diffuser ses pensĂ©es linguistiques. Ses articles sont relativement courts, ils mettent en Ă©vidence et rĂ©solvent des doutes idiomatiques trĂšs frĂ©quents.

En 1927, il est nommĂ© professeur de prosodie catalane Ă  l’institut de thĂ©Ăątre. Parmi ses Ă©lĂšves figure notamment Carme Montoriol i Puig, Ă©crivaine et dramaturge espagnole.

La consolidation d’un projet

En 1932, Fabra accĂšde directement, pour la premiĂšre fois de l’histoire et grĂące Ă  son prestige, au statut de professeur de la langue catalane. En 1933, il devient le prĂ©sident du patronat de la nouvelle universitĂ© autonome de Catalogne, tout juste crĂ©Ă©e. Les critĂšres qui ont prĂ©sidĂ© Ă  la confection du dictionnaire peuvent se rĂ©sumer ainsi :

  • Exclusion de termes archaĂŻques et dialectiques d’environnements plutĂŽt restreints.
  • PrĂ©vision d’exclure les mots qui, avec le temps, ne sont plus valables.
  • La non-admission des mots Ă©trangers empruntĂ©s Ă  d’autres langues qui ont substituĂ© des mots propres au catalan ou qui ont imposĂ© la crĂ©ation d’autres mots.
  • Incorporation de mots techniques, prĂ©alablement rendu en version catalane, d’origine grĂ©co-latine et Ă  portĂ©e universelle.

Pompeu Fabra traverse la frontiĂšre franco-espagnole, le , cinq jours aprĂšs que les troupes du gĂ©nĂ©ral Franco furent entrĂ©es dans la ville de Barcelone. Il vit ensuite un long pĂšlerinage avec des sĂ©jours Ă  Paris, Montpellier, Perpignan et, pour finir, Ă  Prades, oĂč il meurt le , au numĂ©ro 15 de la rue des marchands. Entre le et le , il est conseiller de la Generalitat en exil.

Pendant les derniÚres années de sa vie, en dépit des conditions difficiles, il continue à travailler et termine une nouvelle grammaire catalane, publiée à titre posthume en 1956 par Joan Coromines.

Dirigeant sportif

Monument Ă  Pompeu Fabra Ă  Badalone.

Tout au long de sa vie, Fabra fut liĂ© Ă  ce qu’on appelait randonnĂ©e scientifique, et il fut un associĂ© du Centre de randonnĂ©e de Catalogne Ă  partir de 1891. Il fit des randonnĂ©es dans toute la rĂ©gion catalane et aussi des sĂ©jours dans des campements estivaux dans les PyrĂ©nĂ©es, avec des ascensions aux pics montagneux les plus remarquables. Il fut Ă©lu prĂ©sident de l’Association de Lawn Tenis (aujourd’hui FĂ©dĂ©ration catalane de tennis) et plus tard, il fut le premier prĂ©sident de l’Union catalane des fĂ©dĂ©rations sportives Ă  sa crĂ©ation en 1933. Il fit Ă©galement partie de la section de tennis du FC Barcelone. Fabra considĂ©rait le sport comme indispensable pour la formation de la personne et l’articulation de la nation. Il avait l’habitude de jouer au tennis sur les terrains de l’entreprise Cros, Ă  Badalone, avec sa fille Carola.

Dans un reportage, il dit que « le tennis a, aujourd’hui, beaucoup d’importance en Catalogne. Notre terre en est l’un des principaux foyers dans la PĂ©ninsule. Les autres sont Ă  Madrid, Ă  Vascania, Ă  Huelva et de nos jours, le tennis commence Ă  se dĂ©velopper au sein d’autres villes. Le tennis en Catalogne a atteint une place importante et prestigieuse, non seulement pour la croissance du nombre de personnes qui jouent, mais aussi pour la qualitĂ© excellente de beaucoup de joueurs, des qualitĂ©s qui surpassent celle des meilleurs des autres endroits dĂ©jĂ  mentionnĂ©s ».

Par consĂ©quent, avec la prĂ©sidence de l’Union catalane des fĂ©dĂ©rations sportives, Fabra devint le plus haut dirigeant du sport catalan pendant la RĂ©publique, jusqu’au moment oĂč il dut arrĂȘter son activitĂ© Ă  cause de la guerre civile.

ƒuvres complùtes

Les Ɠuvres complĂštes de Pompeu Fabra sont le rĂ©sultat d’un projet d’investigation de la gĂ©nĂ©ralitĂ© de la Catalogne, l’institut des Ă©tudes catalans et le gouvernement des Îles BalĂ©ares, fruit d’un accord de partenariat signĂ©e pendant l’annĂ©e de 2002. Les neuf volumes, dont les formes sont recueillies dans la bibliographie essentielle Fabra jusqu’à des Ă©crits ignorĂ©s et notamment inĂ©dits. Un exemple de notes prise par l’un de ses Ă©lĂšves en confĂ©rence et en cours, qui rĂ©vĂšlent des contenus qui n’apparaissent pas dans les Ɠuvres du linguiste, ou bien des idĂ©es grammaticales Ă  l’état embryonnaire qui postĂ©rieurement ont Ă©tĂ© exposĂ©es comme ses Ɠuvres.

Le premier tome comprend les trois premiĂšres grammaires, de 1891 et 1912, le second, les cinq grammaires publiĂ©es entre 1918 et 1946 et diverses leçons orales; le troisiĂšme la grammaire française de 1919 et la grammaire anglaise de 1942, en plus d’une sĂ©rie d’articles techniques publiĂ©s entre 1887 et 1926; le quatriĂšme tome contient l’Ɠuvre orthographique de Pompeu Fabra (traitĂ© d’orthographie de 1904, les normes orthographiques de 1913 et le dictionnaire orthographique de 1917 Ă  1937) et les manuels linguistiques publiĂ©s par l’Editorial Barcino ; le cinquiĂšme, le Dictionnaire gĂ©nĂ©ral de la langue catalane de 1946 et la Grammaire catalane de 1946 et la Grammaire posthume de 1956, en plus des traductions thĂ©Ăątrales; le septiĂšme contient les conversations philologiques; le huitiĂšme, l’ÉpistoliĂšre de Fabra et la leçon de langue catalane par correspondance et le nouveau et dernier tome comprend des textes et du matĂ©riel du linguiste trouvĂ©s dans diffĂ©rentes publications, une chronologie gĂ©nĂ©rale de sa vie et de son Ɠuvre, et une bibliographie sur l’Ɠuvre et la figure de Fabra. À partir de , toute son Ɠuvre est numĂ©risĂ©e et il est possible de la consulter en ligne sur le site de Pompeu de Fabra.

Hommages

Un monument Ă  Pompeu Fabra est situĂ© sur la place de l’assemblĂ©e de Catalogne de Badalone.

La directrice gĂ©nĂ©rale de la politique linguistique, Ester Franquesa ; le prĂ©sident de l’Institut des Ă©tudes catalans, JoandomĂšnec Ros, et le commissaire de l’annĂ©e Fabra. Depuis 1980, une avenue du quartier de Sants, oĂč il naquit et passa son enfance, porte son nom.

Le , la gĂ©nĂ©ralitĂ© de Catalogne crĂ©a l’UniversitĂ© Pompeu-Fabra, qui a mis en avant ses qualitĂ©s. Cette universitĂ©Ì a organisĂ© plusieurs journĂ©es pour faire connaĂźtre Fabra aux Ă©tudiants. Une place et une station de mĂ©tro Ă  Badalone (ville dans laquelle il a vĂ©cu pratiquement trente ans) portent son nom.

L’avenue Pompeu-Fabra et la place Pompeu-Fabra dans la nomenclature de Sabadell. En ce qui concerne les diffĂ©rents organismes badalonins, le gouvernement a organisĂ©, en 1935, le prix Pompeu-Fabra.

En la ligne 2 du métro de Barcelone arrive à la nouvelle station Badalona - Pompeu Fabra, dans la ville de Badalone.

2018: annĂ©e Fabra : la GĂ©nĂ©ralitĂ© de Catalogne dĂ©die l’annĂ©e 2018 Ă  Pompeu Fabra, pour son 150Ăšme anniversaire et pour le 100Ăšme anniversaire de la publication de la grammaire catalane normative.

Patrimoine littéraire

Pendant son sĂ©jour Ă  Bilbao, oĂč il avait dĂ©mĂ©nagĂ© en 1912, il rĂ©digea sa grammaire de la langue catalane. Dans la ville de Badalone, l’institut des Ă©tudes catalans adopta les Normes orthographiques 1913, et surtout ses Ɠuvres, qui prĂ©sentent la partie importante des rĂšgles orthographiques dĂ©fendues par le groupe L’Avenç et qui ont Ă©tĂ© la base pour la formation du Dictionnaire orthographique, compilĂ© sous sa direction 1917. En 1918, pendant qu’il Ă©tait Ă  Badalone, Fabra publia, sur commission de l’Institut des Études Catalans, la grammaire catalane qui a Ă©tĂ© adoptĂ©e officiellement. Il a rĂ©digĂ©, durant sa pĂ©riode badalonaise, la leçon moyenne de la grammaire catalane, publiĂ©e par l’association protectrice de l’enseignement catalan 1918.

Pendant la pĂ©riode badalonaise, Pompeu Fabra travailla sur la plus importante et la plus connue de ses Ɠuvres : le dictionnaire gĂ©nĂ©ral de la langue catalane. Dans ce dictionnaire, on reconnaĂźt certaines particularitĂ©s de rĂ©fĂ©rence badalonaise indĂ©niable (« badju », « micaco »). C’est pour cela que Fabra est surnommĂ© le fils adoptif de Badalone et qu'il reçoit en hommage la mĂ©daille de la ville, instituĂ©e par le gouvernement comme la plus grande rĂ©compense accordĂ©e aux habitants, fils ou voisins de la ville qui, par leurs actes, leurs talents et leurs qualitĂ©s civiques, ont contribuĂ© Ă  l’honorer et Ă  la louer ; et ceux qui, par leur valeur morale et intellectuelle et les mĂ©rites littĂ©raires, scientifiques et hĂ©roĂŻques sont devenus crĂ©anciers.

En 1939, il partit de Badalone et passa l’étĂ©Ì dans la maison de Sant Feliu de Codines, maison d’oĂč il part pour l’exil vers l’état français. Il vĂ©cut Ă  Paris, Montpellier, Perpignan et finalement il s’installa Ă  Prades, oĂč il mourut et fut enterrĂ© en 1948. Au cours des derniĂšres annĂ©es de sa vie, il continua son travail philologique : sa Grammaire catalane est publiĂ©e de maniĂšre posthume en 1956.

HĂ©ritage Ă  Badalone

En vertu du fort lien avec Fabra, la ville de Badalone (BarcelonĂšs) a consacrĂ© plusieurs espaces publics Ă  sa mĂ©moire. Une exposition est dĂ©diĂ©e Ă  l'ingĂ©nieur philologue, du au au centre Espai BetĂșlia. Pompeu Fabra, une langue pour tous et pour tout relie les trois concepts ''Langue, Fabra et Badalone'' avec le souhait que le poids de chacun d'entre eux reste Ă©quilibrĂ©[2].

D'autres espaces sont le monument d'Omnium Cultura Ă  Pompeu Fabra en raison des XVII FĂȘtes Populaires de la Culture Pompeu Fabra. Ces fĂȘtes reprĂ©sentent des revendications continues faites par la ville de Badalone en reconnaissance de la figure du maĂźtre, du respect envers son travail et le record que Pompeu Fabra laissa Ă  la ville[2].

En raison de l'arrivĂ©e de la ligne 2 (L2) du mĂ©tro Ă  Badalone et de la rĂ©novation de la place centrale oĂč se trouvent les sorties du mĂ©tro, un secteur important de la sociĂ©tĂ© civile badalonaise rĂ©active la revendication de l'hommage du maĂźtre, en baptisant avec son nom la station de mĂ©tro ainsi que la nouvelle place centrale de la commune. À la suite de la complicitĂ© des institutions, mais surtout grĂące Ă  la pression sociale civile, Ă  prĂ©sent la station du mĂ©tro et la place portent le nom de Pompeu Fabra . D'autres villes dĂ©dient aussi des espaces publics Ă  la mĂ©moire du linguiste, comme c'est le cas pour Sabadell, avec une place, ou Palafrugell, avec une avenue[2].

Une plaque commémorative mise par la Mairie de Badalone en 2010 fait référence au dernier domicile de Fabre dans la ville[2].

L'IEC a dĂ©diĂ© des espaces Ă  celui qui a Ă©tĂ© l'un des sept fondateurs de la Section Philologique de 1911. Par exemple, l'espace Pompeu-Fabra, qui rĂ©unit des Ă©chantillons de matĂ©riaux en lien avec le maĂźtre, qui procĂšdent de l'Archive de l'Institut d'Ă©tudes catalanes qui prĂ©tend de reflĂ©ter le lien de Fabra avec l'institution et sa contribution prĂ©cieuse de la langue catalane. De plus, nous retrouvons le Fons Pompeu Fabra de Jordi Mir, qui est constituĂ© de 1535 registres d’Ɠuvre imprimĂ©e. L'ensemble de ce matĂ©riel est cataloguĂ© et ordonnĂ© aux dĂ©pendances de l'IEC[2].

Publications

  • Pompeyo Fabra, Ensayo de gramatica de catalan moderno, Barcelone, Masso y Casas, , 124 p., in-16 (BNF 30413187)
  • Pompeu Fabra, ContribuciĂł a la gramĂ tica de la llengua catalana, Barcelone, tip. l'Avenç, , 111 p., in-16 (BNF b30413186t)
  • Pompeu Fabra (dir.), Diccionari ortogrĂ fic : precedit d'una exposiciĂł de l'ortografia catalana segons el sistema de l'I. d'E. C., Barcelone, Institut d'estudis catalans, coll. « Biblioteca filolĂČgica de l'Institut de la llengua catalana », , 448 p. (BNF 32088035)

Notes et références

  1. Autorité BnF.
  2. Franquesa i Bonet, Ester. et Badalona (Catalunya). Ajuntament., Pompeu Fabra : una llengua per a tot i per a tothom, Espai BetĂșlia, (ISBN 978-84-606-5197-0 et 8460651975, OCLC 805045226, lire en ligne)

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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