Pol Stievenart
Pol Stiévenart est né le à Mons et mort le à Rochefort[1], est un peintre réaliste et écrivain belge connu pour ses peintures paysagères et aquarelles ainsi que pour ses ouvrages littéraires.
Naissance | |
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Décès |
(Ã 83 ans) Province de Namur |
Nom de naissance |
Pol Philippe Jules Stievenart |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Pol Stiévenart fait partie d'une famille d'artistes. Né le 26 avril 1877, il est le fils de Clément Stiévenart, artiste-peintre et de Juliette Persenaire et le frère de Renée Stiévenart également artiste-peintre. Il se marie avec Euphrasine Bontges.
La peinture est sa première vocation. Il débute ses études artistiques par une formation à l'Académie des beaux-arts de Mons de 1891 à 1896. Il y reçoit l'enseignement du peintre Antoine Bourlard. De 1896 à 1897, il continue sa formation à l’Académie d'Anvers où il s'imprègne de l'impressionnisme. De 1897 à 1898, il se retrouve à l'Académie de Bruxelles pour y étudier le réalisme. C'est à Bruxelles qu'il découvre le cénacle littéraire de la capitale et qu'il crée et anime la revue littéraire « Le Thyrse » en mai 1899. En 1912, il crée la revue littéraire « Exil »[1].
Il est lauréat du prix de Rome[2]. Grâce à ce prix, il part sur les traces de son maître Antoine Bourlard en 1906. En 1919, il écrira une biographie sur celui-ci. En Italie, il s’arrête particulièrement dans le village d’Anticoli Corrado. Ce lieu lui inspire une moisson d’aquarelles et dont il tire un nouvel ouvrage, « Au pays d’Horace » en 1948[1]. De même, tel un nomade, il est attiré par le monde méditerranéen et l'islam dont il tirera plusieurs ouvrages. Il trouve néanmoins le temps de revenir épisodiquement à sa première vocation en représentant l'Ardenne, l'Italie, la Grèce, l'Espagne, l'Afrique, etc.
Dans l'entre-deux-guerres, il déménage à Rochefort dans la province de Luxembourg. En 1935, il devient conservateur du musée de folklore régional dans cette localité[3]. Il fait également partie du Conseil de direction du groupement « L'Ardenne belge » qui regroupe les intellectuels des provinces de Liège, de Namur et de Luxembourg. Il est enfin membre de la Commission royale des monuments et des sites[4].
Certaines de ses œuvres se trouvent actuellement au musée des Beaux Arts de Mons (BAM).
Å’uvres picturales connues
- Jeune bédouine d'Assouan, dessin-aquarelle ;
- 1904 : Chevet de l'Eglise de Braine-le-Comte, fresque et peinture (Mons) ;
- Vue à Rochefort, peinture.
Liste des livres publiés
- Il Fiammingo, silhouette et paysage de la vie d'Antoine Bourlard (1826-1899), Lamertin, Bruxelles 1919 (Prix Beernaert 1919-1920) ;
- Le Nil, 1930 ;
- CÅ“ur de poire, roman, 1931 ;
- Le voyage à Bagdad. Palestine. Iraq. Syrie, Turquie, «Revue Le Thyrse», 1933 ;
- Le Nil, Egypte, Nubie, Soudan, 1934 ;
- Au Pays d'Horace, 1948 ;
- Afrique du Nord, Sahara, Niger, La Renaissance du livre, 1955 ;
- Mirages, 1956.
Notes et références
- « Pol Stiévenart », sur Art-Info (consulté le )
- Charlyne Audin, « Du pinceau à la plume : les écrits de peintres en Belgique (1850-1950) », sur Textyles - OpenEditions Journal, (consulté le )
- « Rochefort », Le Soir,‎ , p. 4
- Albert Maquet, Biographie nationale - Tome XIII, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, , 816 p. (lire en ligne), p. 757
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Dictionnaire des peintres belges
- (nl + en) RKDartists