Pierre levée (Saint-Laurent-sur-Gorre)
La Pierre Levée, appelée aussi dolmen de la Côte, est un dolmen situé à Saint-Laurent-sur-Gorre dans le département de la Haute-Vienne en France.
| Pierre-Levée | ||||
|   Vue générale de l'édifice | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Nom local | Dolmen de la CĂ´te | |||
| Type | dolmen | |||
| Période | Néolithique | |||
| Faciès culturel | Artenacien | |||
| Protection |  ClassĂ© MH (1889) | |||
| Visite | accès libre | |||
| Caractéristiques | ||||
| Matériaux | gneiss | |||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 45° 44′ 18″ nord, 0° 56′ 31″ est | |||
| Pays | France | |||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | |||
| Département | Haute-Vienne | |||
| Commune | Saint-Laurent-sur-Gorre | |||
| Géolocalisation sur la carte : Haute-Vienne 
 Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine 
 Géolocalisation sur la carte : France 
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Historique
Le dolmen est décrit par l'abbé Lecler en 1876. Il était déjà délabré quand A. Masfrand y commença une fouille à la fin du XIXe siècle[1]. Il est classé au titre des monuments historiques en 1889[2]. C. Gautrand-Moser y a effectué une fouille de sauvetage au début des années 1970[3].
Description
Le dolmen est du type simple, il est orienté est-ouest. À l'origine, la chambre était probablement de forme rectangulaire ou trapézoïdale, délimitée par deux orthostates et une dalle de chevet. Elle mesure 1,80 m de longueur sur 1,25 m de largeur pour une hauteur de 1,30 à 1,50 m. La chambre ouvre à l'est, son mode de fermeture demeure inconnu. La table de couverture repose sur les dalles supports. De forme ovoïde, elle mesure 3,10 m de longueur sur 2,10 m de largeur pour une épaisseur de 0,50 m. Toutes les dalles sont en gneiss d'origine locale[4].
| Dalle | Hauteur | Épaisseur | Largeur | 
|---|---|---|---|
| Orthostate nord | 1,40 m | 0,40 | 2,40 m | 
| Dalle de chevet | 1,65 m | 0,45 m | 1,15 m | 
| Orthostate sud | 1,35 m | 0,40 m | 2,40 m | 
| Données : Fouille de sauvetage du dolmen simple de « La Côte »[4] | |||
Matériel archéologique
Le contenu de la chambre avait été vidangé anciennement à une époque inconnue. Masfrand réalisa une tranchée orientée nord-sud et il découvrit des tessons de poterie et une belle lame en silex[4]. Lors de sa fouille, Gautran-Moser distingua deux couches archéologiques au-dessus du sol : une première constituée de blocs rocheux recouvrait une seconde couche, d'origine naturelle, composée de cailloutis et d'arène résultant de la désagrégation du socle rocheux sous-jacent.
Le matériel céramique découvert est constitué de soixante-et-un tessons correspondant à trois types de poterie : une pâte fine bien cuite avec un dégraissant très fin (22 tessons), une pâte moins fine bien cuite avec un dégraissant plus grossier (28 tessons) et une pâte mal cuite à dégraissant grossier (6 tessons). Le matériel lithique est composé de vingt-deux pièces en silex (14 éclats, 8 outils) découvertes autour du dolmen. L'ensemble du matériel est assez homogène, y compris celui découvert antérieurement par Masfrand, Gautrand-Moser l'attribue à l'Artenacien[4].
Notes et références
Annexes
    Bibliographie
 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Martial Imbert, « Les dolmens de la Haute-Vienne », L'Homme prĂ©historique, no 7,‎ , p. 211-213.  
- Jacques Tixier, « Limousin », Gallia prĂ©histoire, vol. 18, no 2,‎ , p. 604 (lire en ligne).  
- Claire Gautrand-Moser, « Fouille de sauvetage du dolmen simple de « La CĂ´te » (Saint-Laurent-sur-Gorre, Haute-Vienne) », Bulletin de la SociĂ©tĂ© prĂ©historique française., vol. 73, no 4,‎ , p. 121-128 (DOI 10.3406/bspf.1976.8424, lire en ligne).  



