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Pierre de la FĂ©e

La pierre de la Fée est un dolmen situé sur la commune de Draguignan dans le Var.

Pierre de la FĂ©e
Image illustrative de l’article Pierre de la Fée
Vue générale de l'édifice
Présentation
Nom local Peiro de la Fado
Type Dolmen
PĂ©riode Chalcolithique
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Caractéristiques
Matériaux calcaire
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 43° 32′ 41″ nord, 6° 27′ 11″ est
Pays Drapeau de la France France
DĂ©partement Var
Commune Draguignan
GĂ©olocalisation sur la carte : Var
(Voir situation sur carte : Var)
Pierre de la FĂ©e

Historique

Le dolmen est connu de longue date et fut mentionné plusieurs fois. Il est classé au titre des monuments historiques par la liste de 1889[1].

Description

De l'Ă©difice initial, il ne demeure que deux orthostates et la dalle de chevet, elles mesurent de 2,20 m Ă  2,40 m de haut. Une troisième dalle de soutien existait encore en 1996. Tous les Ă©lĂ©ments sont en calcaire local. La table de couverture est monumentale : m de long, 4,70 m de large pour 0,58 m d'Ă©paisseur[2], soit environ 60 tonnes.

Matériel archéologique

Lors des fouilles de 1844, « une pointe de flèche en silex, deux boutons en os et 1 perle en plomb de forme ovoïde »[3]ont été recueillis. Les ossements humains retrouvés ne comportaient aucune trace de combustion, sauf un fragment de crâne[3]. Lors de la dernière restauration de 1951[3], la base de toutes les dalles a été renforcée par une semelle de béton et le tronc du chêne séculaire situé derrière la dalle de chevet a été entaillé pour diminuer la pression qu'il exerçait sur l'édifice. La terre extraite lors des travaux a été tamisée, ce qui a permis de recueillir un peu de matériel archéologique : une vingtaine de perles (calcaire, callaïs, lignite, serpentine), une crache de cerf percée et trois opercules d'escargot Pomatias elegans[3].

Le mobilier funĂ©raire a Ă©tĂ© datĂ© du chalcolithique (« Ă˘ge du cuivre Â»)[2].

LĂ©gende

Selon la légende locale, les femmes en mal d'enfant allaient y visiter la fée Esterelle, qui les aidaient à tomber enceintes[4].

Divers

Le dolmen a fait l'objet de plusieurs restaurations, dont la dernière de 1951[3]. Il a aussi subi des dégradations volontaires : en 1975 un dracénois opposé au transfert de la préfecture du Var à Toulon l'année précédente [5] exprima sa colère en dynamitant le monument[6].

Le nom de « Pierre de la Fée » a été donné à une maison de retraite de Draguignan.

Références

Annexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Adrien de Mortillet, « Le dolmen de Draguignan », L'Homme prĂ©historique, no 5,‎ , p. 142-147 (lire en ligne)
  • Odile Roudil et GĂ©rard BĂ©rard, Les SĂ©pultures mĂ©galithiques du Var, Éditions du C.N.R.S, (ISBN 978-2-222-02921-2), p. 126-129 Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • HĂ©lène Barge et Eric Mahieu, Les MĂ©galithes du Var - 27 itinĂ©raires de dĂ©couverte, Theix, Actilia MultimĂ©dia, , 15 p. (ISBN 2-915097-02-X) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Articles connexes

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