Pierre Laurent de Villantroys
Pierre Laurent de Villantroys, né le à Paris et mort le à Paris, est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Pierre Laurent de Villantroys | ||
Naissance | Paris |
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Décès | (à 67 ans) Ancien 2e arrondissement de Paris |
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Origine | France | |
Arme | Artillerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1771 – 1812 | |
Distinctions | Commandeur de la Légion d’honneur Chevalier de Saint-Louis |
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Biographie
Pierre Laurent de Villantroys naît le à Paris[1]. Il est le fils d’un secrétaire du roi, trésorier de France, grand voyer de la généralité d’Orléans et commissaire des guerres[2].
Il fréquente le collège de Jully, d'où il sort à l'age de quinze anspour faire son droit et se livrer spécialement aux mathématiques[3].
Il entre en service le , comme élève aux écoles d’artillerie de Bapaume et de Besançon. Il en sort lieutenant en second surnuméraire le , au régiment d'artillerie de Grenoble et il obtient ses galons de lieutenant en second le .
Lieutenant en premier le , il reçoit son brevet de capitaine en second le [2]. Le , il devient capitaine commandant[2], puis il fait campagne en Corse.
Le , il est nommé chef de bataillon[2], et le 16 il se trouve dans la baie de Fornali à Saint-Florent, lorsque le poste est attaqué par les Anglais.
Il soutient le feu continuel de l’ennemi pendant deux jours et une nuit, mais ayant perdu 180 hommes sur 400 qui composent la garnison, il ne peut empêcher les Anglais d’enlever le fort d’assaut[1].
Prisonnier de guerre en Angleterre, il est de retour en France le , et il est affecté à l’armée d’Italie, puis à celle de réserve. Il est promu chef de brigade le , et sous-directeur d’artillerie à Bruxelles le suivant. Le de la même année, il est nommé directeur général des forges de l’artillerie, et le , il devient commissaire de l’artillerie près l’administration des forges et salpêtres. Le suivant, il passe directeur du parc d’artillerie du camp de Compiègne et détaché au camp de Montreuil. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le . Il est admis sur sa demande à la retraite le
Rappelé à l’activité le , il commande l’artillerie du corps d’observation formé à l’île de Cadzand, lors de la descente anglaise sur Flessingue, poste qu’il occupe jusqu’au .
Il est réadmis à la retraite le [1].
Il est fait chevalier de Saint-Louis le , et commandeur de la Légion d’honneur le .
Il meurt le [4], Ă Paris.
Invention et Ă©crits
Il est l’inventeur des batteries de mortiers à plaque et à semelle, au moyen desquels, on peut lancer des bombes à plus de 3 800 mètres[1].
On lui doit :
- La traduction en français du premier volume, imprimé en 1802, des expériences faites en Angleterre par Hutton[5]
- L'instruction théorique à établir dans les écoles d'artillerie[5]
- Examen de la question de savoir, des voitures Ă deux roues ou a quatre roues[5]
- Deux mots en en réponse aux volumineuses observations de Grosbert[5]
- Essai sur les effets de la poudre dans les armes Ă feu et dans les mines[5]
Références
- Lievyns, Verdot et BĂ©gat 1844, p. 31.
- Chuquet 1898, p. 327.
- Marion 1856, p. 139.
- « Nécrologie », dans Bibliographie de la France, (lire en ligne), p. 110
- Marion 1856, p. 140.
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot et Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 31.
- général Claude Marion, Notice historique sur M. de Villantroys, imprimerie de Crapelet, Paris, .
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 126.
- Arthur Chuquet, « Villantroys », dans La jeunesse de Napoléon, Brienne, Armand Colin et Cie, éditeurs, Paris, , 522 p. (lire en ligne), p. 327.
- Claude Marion, Recueil des bouches à feu les plus remarquables, J. Corréard, , 334 p. (lire en ligne), p. 139-140