Pierre Krier
Pierre Krier, né le dans la localité de Bonnevoie faisant partie de la commune de Hollerich et mort le à Luxembourg (Luxembourg), est un syndicaliste et homme politique luxembourgeois.
| Pierre Krier | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre luxembourgeois du Travail, de la Prévoyance sociale et des Mines[alpha 1] | |
| – (9 ans, 2 mois et 15 jours) |
|
| Premier ministre | Pierre Dupong |
| Gouvernement | Dupong-Krier Gouvernement en exil, de la Libération et d'Union nationale |
| Prédécesseur | Pierre Dupong |
| Successeur | Pierre Dupong (Président du gouvernement) |
| Député | |
| – (19 ans) |
|
| Élection | |
| RĂ©Ă©lection | et , , , et |
| Circonscription | Canton d'Esch-sur-Alzette (1918) Sud (1919-1936) |
| Prédécesseur | Jean Schortgen (lb) |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Hollerich (Luxembourg) |
| Date de décès | (à 61 ans) |
| Lieu de décès | Luxembourg (Luxembourg) |
| Nationalité | luxembourgeoise |
| Parti politique | SP (1919-1924) AP (1924-1940) LSAP (1945-1947) |
| Fratrie | Antoine Krier (lb) |
| Conjoint | Lily Becker (lb) |
| Profession | syndicaliste |
Biographie
En 1916, il rejoint la rédaction du journal hebdomadaire et organe de presse du Parti socialiste d'expression allemande, Die Schmiede (lb). En septembre de la même année, il contribue à créer le premier syndicat à tendance socialiste du Luxembourg, le Luxemburger Metallarbeiter-Verband.
Lors d'une élection législative partielle qui a lieu le dans le canton d'Esch-sur-Alzette pour remplacer le siège vacant laissé par la mort de l'ouvrier Jean Schortgen (lb), Pierre Krier est élu à la Chambre des députés sur la liste des sociaux-démocrates[1] - [2]. Il fait partie de l'Assemblée constituante élue entre et de la même année. Elle promulgue des révisions constitutionnelles qui introduisent le suffrage universel et le scrutin proportionnel plurinominal. À partir de , il devient le secrétaire général des syndicats libres Der Proletarier et en devient le directeur de publication. En octobre, il conserve son siège de député au parlement en se faisant réélire dans la nouvelle circonscription Sud. De 1924 à 1937, il est membre du conseil communal de la ville de Luxembourg. Il exerce son mandat de parlementaire jusqu'à sa nomination dans le gouvernement.
Le , il est nommé dans le gouvernement dirigé par Pierre Dupong en tant que ministre de la Prévoyance sociale et du Travail dans le gouvernement Dupong-Krier. Il garde ce portefeuille jusqu'à sa mort en 1947, même lorsque ce gouvernement est en exil[3] - [4].
Pierre Krier s'est marié à la syndicaliste et activiste pour le droit des femmes Lily Becker (lb). Il est également le frère de Antoine Krier (lb).
En son honneur, une place ainsi qu'une cité résidentielle porte son nom à Esch-sur-Alzette[5] - [6].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pierre Krier » (voir la liste des auteurs).
- (lb) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en luxembourgeois intitulé « Pierre Krier » (voir la liste des auteurs).
Notes
- Ministre de la Prévoyance sociale et du Travail du 05/11/1937 au 23/02/1945. Portefeuille des Mines ajouté le 23/02/1945.
Références
- « Arrêté du 4 mai 1918 portant convocation du collège électoral du canton d'Esch-s.-l'Alz., pour l'élection d'un député », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
- (de) « mmerersatzwahl von gestern », Tageblatt,‎ , p. 1 (lire en ligne).
- « Arrêté grand-ducal du 5 novembre 1937, portant nomination de MM. Joseph Bech, Nicolas Margue, Pierre Krier et René Blum aux fonctions de Ministres », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
- « Arrêté grand-ducal du 25 janvier 1947 portant attribution des services publics aux membres du Gouvernement », sur http://legilux.public.lu/, Mémorial, (consulté le ).
- « Esch-sur-Alzette : place Pierre Krier », sur https://map.geoportail.lu/ (consulté le ).
- « Index des rues de Esch-sur-Alzette : Cité Pierre Krier », sur https://map.geoportail.lu/ (consulté le ).