Pierre Joseph Antoine Beauperrey

Fils de Joseph-Pierre Beauperrey et de Marie-Anne Bizet, Pierre Joseph Antoine Beauperrey[1] - [2] est né à La Chapelle-Montgenouil en Normandie le 13 octobre 1745[3]. Il sera prénommé Pierre Jean Antoine dans des sources plus tardives[4] - [3].

Il est laboureur à La Chapelle-Montgenouil[4], où il est également marchand de chevaux[2]. Le 27 mars 1789, il est élu député aux États généraux, par le bailliage d'Évreux[4].

Aux États généraux, il siège au Tiers état, sans se faire spécialement remarquer[4]. Il répond à l'appel général, le 12 juin, et signe le serment du Jeu de paume, le 20 juin[5].

À l'Assemblée nationale constituante, il siège d'abord avec la majorité. Le Dictionnaire des parlementaires affirme qu'il n'intervient pas à la tribune, le Moniteur universel ne l'évoquant pas[4]. C'est pourtant lui qui demande, le 28 septembre 1789 que soit décrétée l'abolition des droits de franc-fief, résolution votée le jour même[6]. Pendant les débats, il réside rue des Chantiers à Versailles, puis à l'hôtel de Bouillon à Paris[7]. Membre du Club des Feuillants, il siège jusqu'à la fin de session de la Constituante, le 30 septembre 1791[3] - [8].

Il meurt à La Chapelle-Montgenouil le 7 juin 1794[3].

• « Beauperrey (Pierre-Jean [sic] -Antoine) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
• Charles Tollu, Les Beauperrey : ancienne famille normande, Frazier, 1929, 117 p.
• Jérôme Mavidal, Archives parlementaires, t. VIII et IX, Paris, Paul Dupont, 1875-1889 : t. VIII, p. 92, 139, 682 [lire en ligne] — t. IX, p. 199, 784 [lire en ligne].