Pierre-Joseph Grégoire
Pierre Joseph Grégoire (né Pierre Edmond Joseph Grégoire) le à Argenteuil, France et mort le à Suresnes, France[1], est un ingénieur français, fondateur des Automobiles Grégoire et actif également en moteurs d'avions.
Biographie
Pierre Joseph Edmond Grégoire est né au 3 route de Sannois à Argenteuil le de Edmond Benoit Joseph Guillaume Grégoire, 37 ans (père) et de Marie Victoire Alôve Jard-Bourdinière, 32 ans (mère)[1].
Pierre Joseph Grégoire s'associe à Louis Soncin (constructeur mécanicien) le . La Société se nomme Soncin-Grégoire et Cie, automobiles, construction mécanique. Le , Monsieur Soncin cède à Grégoire tous ses droits dans la société dont la raison sociale devient Grégoire et Cie.
Le Pierre Grégoire dépose un brevet d'invention pour un mécanisme de changement de marche. Il est publié le au Journal Officiel. En 1903, le Grand Palais accueille le Salon de l'Automobile. Les premiers modèles commercialisés sous la marque Grégoire sont présentés au public.
En 1906, les usines déménagent à Poissy.
En 1909, Grégoire remporte un autre grand succès au salon de l'automobile de l'Olympia à Londres avec les premières voitures de sport du type Runabout et le modèle Torpedo traduction de « torpille ».
Son avion Grégoire GYP, expérimenté notamment à Chartres, sur le terrain aéronautique alors actif de l future base aérienne 122 Chartres-Champhol, est un succès.
Au salon de l'automobile de 1912 la S.A. des automobiles Grégoire présente les voiturettes Dumont et Bellanger qui sont construites avec le savoir-faire des Grégoire.
Quand survient la guerre en août 1914 la firme produit 5 modèles. Elle privilégie alors la fabrication de matériel militaire et deux modèles à cadences très réduites.
En 1924, crise financière oblige, Jacques Bignan rachète les installations de Poissy pour y monter de nouveaux modèles.
Le , il se marie Ă la Garenne-Colombes avec Yvonne Sourgens[1].
Pierre Joseph Grégoire meurt le à Suresnes à l'âge de 86 ans.
Notes et références
- Acte de naissance no 212 du 17 septembre 1786, en ligne sur le site des archives départementales du Val-d'Oise.