Piège de Mortimer
Le piège de Mortimer est un piège aux échecs, issu de l'ouverture espagnole (1. e4 e5 2. Cf3 Cc6 3. Fb5) et plus précisément de la défense berlinoise (3. Fb5 Cf6). Il fut établi par James Mortimer (1833-1911), joueur d'échecs américain[1].
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8 | 8 | ||||||||
7 | 7 | ||||||||
6 | 6 | ||||||||
5 | 5 | ||||||||
4 | 4 | ||||||||
3 | 3 | ||||||||
2 | 2 | ||||||||
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Après 4. d3, les Noirs peuvent jouer 4... Ce7 !? , si les Blancs décident 5. Cxe5 ??, les noirs jouent 5... c6 ,menaçant le Fou blanc en b5, et quelle que soit la case où celui-ci se replie (c4 ou a4), la Dame noire pourra se déplacer en a5 (la diagonale d8-a5 ayant été libérée par le déplacement du pion c) pour infliger un échec au Roi blanc tout en attaquant également le Cavalier présent en e5, qui sera donc immanquablement perdu.
Contre-piège
Si les Blancs, au lieu de jouer 6. Fa4 ou 6. Fc4, décident de jouer 6. Cc4, les Noirs ne peuvent capturer le Fou par 6... cxFb5 ?? sous peine de mat en 1 coup par 7. Cd6 (avec un mat à l'étouffée, le Roi noir est totalement encerclé par ses propres pièces).
Les Noirs doivent alors jouer 6... d6 afin de parer cette menace de mat, les Blancs jouent ensuite 7. Fa4 (le Fou en b5 étant toujours menacé), les Noirs peuvent alors faire 8... b5, réalisant ainsi une fourchette (le pion b5 étant protégé par celui en c6) et gagnant au prochain coup soit le Cavalier en c4 soit le Fou en a4.
La position est alors totalement gagnante pour les Noirs.
Références
- « Ouvertures d'échecs - C65: ouverture espagnole (défense Berlin, piège de Mortimer) [1.e4 e5 2.Nf3 Nc6 3.Bb5 Nf6 4.d3 Ne7 5.Nxe5 c6 ] », sur chessopenings.com (consulté le )