Phimeanakas
Le Phiméanakas ("char céleste" en khmer, d'origine sanskrite) est le temple royal hindouiste dans l'enceinte du palais royal de l'ancienne ville d'Angkor Thom sur le site d'Angkor.
Phiméanakas | ||
Le temple de Phimeanakas | ||
Présentation | ||
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Culte | Hindouisme | |
Type | Temple | |
Début de la construction | XIe siècle | |
Géographie | ||
Pays | Cambodge | |
Région | Province de Siem Reap | |
Ville | Siem Reap | |
Coordonnées | 13° 26′ 44″ nord, 103° 51′ 21″ est | |
Géolocalisation sur la carte : Cambodge
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Il a été bâti par Yasovarman Ier ou sous le règne de Rājendravarman II (entre 941-968). Lors de l'édification de son palais royal (vers 1040) Sūryavarman Ier fit édifier la tour centrale, en grès, qui lui servait probablement de temple particulier. Il fut appelé la « Tour d'or » par Zhou Daguan (Tchéou Ta-Kouan).
De ce temple d'environ 35 m sur 28 m à la base restent les trois premiers étages massifs, construits en blocs de latérite, sobrement décorés de lions et d'éléphants à chaque coin. Des escaliers extrêmement raides mènent à une terrasse supérieure de 30 m par 23 m d'où la vue est superbe sur le Baphûon voisin.
Les niveaux supérieurs, élevés sur un plan cruciforme, sont en grande partie effondrés. Il faut y noter les restes d'une galerie couverte qui courait sur tout le périmètre, une première à Angkor.
Il est actuellement en mauvais état.
Le temple était la demeure du roi où, dit-on, il s'unissait avec une déesse protectrice qui abandonnait la nuit son corps de serpent pour celui d'une belle jeune femme.
Au Nord du temple, à quelques dizaines de mètres, se trouve le Sras Srei, un bassin rectangulaire vraisemblablement utilisé par les rois pour des ablutions rituelles et peut-être des spectacles nautiques. Une inscription suggère qu'il était réservé aux hommes, un autre bassin plus petit situé à l'Est du Sras Srei, étant destiné aux épouses, concubines et personnages féminins de la cour royale.
Bibliographie
- Saveros Pou, Les noms de monuments khmers, BEFEO (Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient) 78, 1991, pp. 203-226.