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Philologie computationnelle

Le terme de philologie computationnelle (parfois aussi philologie numérique ou philologie informatique) regroupe les applications possibles de l'ordinateur et du calcul en philologie. Le mot est attesté en français depuis au moins les années 1980[1], et est parallèle au terme de linguistique computationnelle ou linguistique informatique[2]. La philologie computationnelle fait partie des humanités numériques.

On peut regrouper ses champs de recherche en deux domaines principaux :

  1. l'édition des sources anciennes à l'aide de méthodes informatique, depuis l'acquisition des données, avec notamment la Reconnaissance de l'écriture manuscrite, jusqu'à leur représentation numérique, via la modélisation des données et le balisage des textes, utilisant notamment le langage XML et les recommandations de la Text Encoding Initiative.
  2. l'analyse des données textuelles, visant par exemple à établir l'auteur d'un texte (stylométrie), à le dater ou le localiser (dialectométrie) ou a établir les liens des différentes versions qui en existent (à en établir par exemple le stemma codicum, on parle alors de stemmatologie), ou à détecter paraphrase et emprunts textuels dans les sources et la littérature anciennes. Ces analyses ont recours aux méthodes de la statistique et de l'intelligence artificielle.

Bibliographie

  • Jean-Baptiste Camps, « OĂą va la philologie numĂ©rique ? », Fabula-LhT, vol. 20 (« Le Moyen Ă‚ge pour laboratoire »),‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  • (de) Fotis Jannidis, « Computerphilologie », dans Thomas Anz (Hg.), Handbuch Literaturwissenschaft. Bd. 2: Methoden und Theorien, Stuttgart, Weimar, Metzler, , p. 27-40.
  • (de) Jan Christoph Meister, « Projekt Computerphilologie. Ăśber Geschichte, Verfahren und Theorie rechnergestĂĽtzter Literaturwissenschaft », dans Harro Segeberg/Simone Winko (Hg.), Digitalität und Literalität. Zur Zukunft der Literatur, MĂĽnchen, , p. 315-341.
  • Jean-Guy Meunier, « HumanitĂ©s numĂ©riques ou computationnelles », Sens public, , consultĂ© le .
  • (de) Walther von Hahn et Cristina Vertan, « Ausbildung Computerphilologie in Hamburg: Thematische Module einer Grundvorlesung », dans Georg Braungart/Peter Gendolla/Fotis Jannidis (Hg.), Jahrbuch fĂĽr Computerphilologie, mentis Verlag, , p. 131-140..
  • (en) Martin Weisser, « Computational Philology » (consultĂ© le ).

Références

  1. Christian Delcourt, « 1984 en Belgique », Revue Informatique et Statistique dans les Sciences humaines,‎ , p. 223-229 (lire en ligne, consulté le ).
  2. (de) Fotis Jannidis, « Was ist Computerphilologie? », dans Karl Eibl, Volker Deubel, Fotis Jannidis (eds.), Jahrbuch für Computerphilologie 1, Paderborn, mentis Verlag, (lire en ligne), p. 39-60.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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