Philippe Eyssette
Philippe Eyssette (1811-1874) est un homme politique, historien local, avocat et magistrat français.
Président Tribunal civil de Largentière (d) | |
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Maire de Nîmes | |
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Président Académie de Nîmes | |
Casimir-Antoine Martin (d) | |
Conseiller de l'arrondissement de Nîmes Canton de Nîmes-3 | |
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François-Marie Boyer (d) Amédée Béchard (d) |
Naissance | |
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Décès |
(Ă 62 ans) |
Nom de naissance |
Philippe Guillaume Eyssette |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Alexandre Eyssette (d) |
Membre de | |
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Distinction |
Biographie
Fils de Philippe Eyssette, notaire à Beaucaire, Philippe Guillaume Eyssette naît le dans cette ville[1].
Ayant opté pour la carrière d'avocat, il prête serment au barreau de Nîmes le [1]. Il devient en 1836 membre du conseil de discipline de l'ordre[1].
Catholique et légitimiste[2], il est élu en 1839 conseiller de l'arrondissement de Nîmes pour le canton de Nîmes-3[3]. Il est également nommé adjoint au maire de Nîmes par la suite. Le , il devient maire titulaire et entre en fonction le 23[2], dans un contexte de durcissement conservateur de la IIe République, et après une période d'instabilité municipale (il succède à Ferdinand Girard, qui était le dernier édile de la monarchie de Juillet).
Le , il organise une cérémonie dans les arènes, où il lit le texte de la nouvelle Constitution devant une foule nombreuse[2]. « Partisan de l'ordre », il se fait fort d'interdire tout rassemblement de militants socialistes dans la ville[2].
Pour pallier la hausse du chômage après la disparition des ateliers nationaux, il lance plusieurs chantiers, notamment le prolongement du cours Neuf, et la création d'une foire à bestiaux (1850)[2].
Élu à l'Académie du Gard en 1836[4], il la préside en 1842.
Son mandat est écourté par sa nomination, en 1851, comme juge au tribunal civil de Largentière ; il démissionne et est alors remplacé par son adjoint Frédéric Vidal[2]. Il prend la présidence de la juridiction en 1862[5] et meurt en fonctions le , dans son domaine de Privat près de Beaucaire[6].
DĂ©coration
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1873)[1]
Références
- « Cote LH/918/22 », base Léonore, ministère français de la Culture.
- Cravero 2012.
- « Conseils d'arrondissement », Courrier du Gard, 3 décembre 1839, p. 2 (lire en ligne)
- https://academiedenimes.org/site/wp-content/uploads/2013/04/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-FAUTEUILS.xls
- https://annuaire-magistrature.fr/index.php?dossier=fiche&personne=67989
- « Chronique du Midi », Le Messager du Midi, 24 septembre 1874, p. 3 (lire en ligne).
Ouvrage
- Notice historique sur les origines municipales de la ville de Nîmes, Nîmes, Waton, 1853 (BNF 30412607).
Annexes
Bibliographie
- Jean-Baptiste Cravero, « Philippe Eyssette », dans David Mataix (dir.), Les Maires de Nîmes depuis la Révolution, Lacour, (ISBN 978-2-7504-2885-3), p. 64.