Philippe Bernardino
Philippe Bernardino (Mataiea, - Papeete, ) est un militaire français, Compagnon de la Libération. Engagé dès 1936, il choisit de se rallier à la France libre en 1940 et combat en Afrique du Nord, en Italie et en France. Après la seconde guerre mondiale, il combat à nouveau pendant la guerre d'Indochine avant de prendre sa retraite dans son île natale.
Philippe Bernardino | |
Naissance | Mataiea (Tahiti) |
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Décès | Papeete (Tahiti) |
Origine | France |
Allégeance | République française Forces françaises libres |
Arme | infanterie |
Grade | Adjudant-chef |
Années de service | 1936 – 1958 |
Conflits | Seconde Guerre mondiale Guerre d'Indochine |
Distinctions | Officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Médaille militaire Croix de guerre 1939-1945 Croix de guerre TOE |
Biographie
Jeunesse et engagement
Philippe Bernardino naît le à Mataiea sur l'île de Tahiti en Polynésie française[1]. Il s'engage dans l'armée française en 1936[2].
Seconde Guerre mondiale
Lorsque la Polynésie se rallie à la France libre en , il s'engage dans le corps expéditionnaire du Pacifique formé par le capitaine Félix Broche[3]. Promu caporal puis sergent, il participe à la constitution du Bataillon du Pacifique qui quitte Tahiti en pour rejoindre le front en Afrique du nord[1]. Il prend alors part à la guerre du désert et à la bataille de Bir Hakeim et est promu sergent-chef[3].
Le , le bataillon du Pacifique fusionne avec le 1er bataillon d'infanterie de marine pour former le Bataillon d'infanterie de marine et du Pacifique[2]. Au sein de cette nouvelle unité, Philippe Bernardino participe à la seconde bataille d'El Alamein et à la campagne de Tunisie[3]. Il débarque ensuite en Italie puis est engagé dans la campagne de libération de la France jusque dans les Vosges où les soldats tahitiens sont relevés en [2]. Cité comme un soldat « énergique, courageux et sûr », il est promu adjudant[1].
Après-guerre
Après la guerre, il est affecté pendant trois ans dans son île natale puis il est muté au 3e régiment d'infanterie coloniale basé à Versailles[3]. Il participe ensuite à la guerre d'Indochine de 1952 à 1954[1]. Promu adjudant-chef, il est de nouveau affecté à Tahiti jusqu'à sa retraite en [2].
Philippe Bernardino meurt à Papeete le et est inhumé au cimetière de l'Uranie[1].
DĂ©corations
Officier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération | Médaille militaire | |||
Croix de guerre 1939-1945 | Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs | Médaille de la Résistance française | |||
MĂ©daille coloniale Avec agrafes "Libye 42", "Bir-Hakeim", "Tripolitaine" et "Tunisie" |
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre |
Références
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2)
- Jean-Christophe Notin, 1061 Compagnons : histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2)
- « Ville de Papeeta - Plan de la ville »
- « [VIDEO] Mémoires de rues - Episode 27 - Rue Philippe Bernardino », sur Polynésie la 1ère (consulté le )
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Paris, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 978-2-35639-033-2 et 2-35639-033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance : Résistance intérieure et France libre, Paris, Robert Laffont, , 1187 p. (ISBN 2-221-09997-4).