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Peyre-Brune

Le dolmen de Peyre-Brune, aussi appelé Peyrebrune, Pierre-Brune ou dolmen de Bel(l)et, est un dolmen situé à Saint-Aquilin en Dordogne.

Dolmen de Peyre-Brune
Image illustrative de l’article Peyre-Brune
Le dolmen de Peyre-Brune
Présentation
Nom local Peyrebrune, Pierre-Brune, ou dolmen de Bel(l)et
PĂ©riode NĂ©olithique final
Fouille 1874
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1889)
Caractéristiques
Matériaux grès
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 11′ 43″ nord, 0° 27′ 26″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Dordogne
Commune Saint-Aquilin
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
(Voir situation sur carte : Dordogne)
Dolmen de Peyre-Brune
GĂ©olocalisation sur la carte : Aquitaine
(Voir situation sur carte : Aquitaine)
Dolmen de Peyre-Brune
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Dolmen de Peyre-Brune

Situation

Le dolmen est situĂ© sur un chemin forestier reliant Seyssac, un petit hameau de la commune de Saint-Aquilin, au bourg de Segonzac. Le dolmen apparaĂ®t après 1,5 kilomètre, sur le cĂ´tĂ© droit du chemin. Il se trouve sur une ride boisĂ©e Ă  200 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Historique

Le dolmen est mentionné une première fois par F. Jouannet en 1828 puis par L. Drouyn et A. de Gourgues. En 1874, la Société archéologique du Périgord y entreprit une fouille archéologique. A cette occasion, Édouard Galy donne la première description complète du monument dans le compte-rendu de la fouille. En 1889, le dolmen est classé au titre des monuments historiques[1].

Description

La chambre sĂ©pulcrale mesure 2,70 m de long sur 1,90 m de large. Elle est orientĂ©e selon un axe nord-ouest/sud-est[2]. Le monument comporte six orthostates de 0,80 m de haut et 0,65 m de large. La table de couverture (2,75 m de long pour m de large et 0,75 m d'Ă©paisseur)[2] a glissĂ© de ses supports, s'inclinant vers le sud-est.

Le dolmen est érigé sur les sables de l'Éocène supérieur. Les dalles utilisées sont toutes en grès sidérolithique[3].

Fouille archéologique de 1874

La chambre du dolmen contenait des cendres végétales et des charbons de bois. Le mobilier funéraire découvert se compose d'outils lithiques (hache en silex noir, couteaux, grattoirs fragmentés, poinçon et divers modèles de pointes de flèches tranchantes en silex), d'objets de parure (trois pendeloques en grès, silex et coquillage), de tessons d'une céramique de couleur grise[4]. Une partie du mobilier funéraire retrouvé est conservé dans les collections du musée d'art et d'archéologie du Périgord de Périgueux[2].

Les tessons de poterie et les fragments de pierres retrouvés sont typiques de la culture artenacienne[5] mais il fut réutilisé à la période de La Tène III[4].

Folklore

Selon la tradition, le dolmen abriterait la sépulture d'un chef militaire qui était marié avec une fée et qui fut tué lors d'une bataille. La fée ordonna alors d'ériger le dolmen sur le lieu de la bataille. En outre, elle maudit la personne qui oserait toucher la sépulture.

Notes et références

  1. « Dolmen de Peyrebrune », notice no PA00082801, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 février 2016.
  2. Beyneix 2009
  3. Le sidérolithique est une formation du Bassin aquitain couvrant la craie fini-crétacé - ici il s'agit du Campanien. Vers la fin du Crétacé, la mer recula et les sédiments exposés furent karstifiés. Les sédiments de caractère continental du Cuisien remplirent ensuite les dépressions dans le karst. Ces poches furent altérées diagénétiquement et les sédiments recristallisèrent - N. Gourdon-Platel, « Hypothèse sur la formation des dalles silico-ferrugineuses de la bordure nord-aquitaine », 1977, Rev. Géomorpho. Dyn., t. 26, no 2, p. 59-65 -
  4. Pauvert 1995
  5. J. Roussot-Larroque, « Les civilisations néolithiques en Aquitaine », 1976, La préhistoire française, t. 1-2, IXe congrès U.I.S.P.P., sous la direction d'H. de Lumley, p. 338-350

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

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