Petits spectacles
Petits spectacles est un recueil de courtes pièces de théâtre et de sketches écrits par Boris Vian entre 1948 et 1959. Certains ont été représentés du vivant de l'auteur, d'autres sont restés à l'état de manuscrits regroupés par Noël Arnaud et la Cohérie Boris Vian.
Boris Vian a écrit des dizaines de sketches qu'Yves Robert et sa compagnie ont interprété à la Rose rouge notamment en 1952 la « superproduction » Cinémassacre.
Les spectacles représentés
- 1952
Cinémassacre, pièce de théâtre composée de sketches écrits en 1952. C'est un phénoménal succès qui connaîtra 400 représentations à La Rose rouge pendant près de trois ans et sera repris le aux Trois Baudets jusqu'en [1]. « Avec Cinémassacre Boris entre dans le petit cercle des auteurs parodiques, manieurs de vitriol, qui plaisent à Nikos Papatakis propriétaire de La Rose rouge[2] »
Paris varie (Fluctuat nec mergitur), spectacle pour la compagnie Georges Vitaly créé sur une péniche amarrée au passerelle Solférino (aujourd'hui passerelle Léopold-Sédar-Senghor) en hommage à Sébastien-Mouche selon Noël Arnaud[1] ou bien au Night club des Champs Élysées selon la section 7 de l'ouvrage de Le cabaret «rive gauche» de Gilles Schlesser [3], date et lieu confirmés sur le site de la Cohérie Boris Vian[4].
- 1955
Dernière heure de Boris Vian et l'acteur Roger Rafal sur une musique de Jimmy Walter avec des effets sonores de Pierre Henry, a été créé à La Rose rouge le . C'est un ensemble de sketches dont l'un porte le titre La Guerre en 1965 avec un général chinois qui tricote, un général anglais qui joue du triangle et un général allemand qui sert de dévidoir à laine à la vieille Wac, laquelle lorgne le travail du Chinois. Les trois généraux décident une guerre qui reste au niveau des mots, et des jeux de mots. Puis ils déclarent la guerre terminée et vont déjeuner. Mais l'un d'eux appuie maladroitement sur un bouton et tout explose. Un perroquet conclut : « Jeu de con »[5]
Ça c'est un monde créée à l'Amiral-Théâtre en sur une mise en scène de Guy Piérauld
Spectacles restés à l'état de manuscrit
- 1948
Adam,Ève et le serpent, existe en trois versions. Jamais représenté quoique remanié en 1951 pour Michel de Ré, la version la plus ample est une pièce de théâtre de format normal, les autres sont réduites à l'état de saynètes[6]
- 1951
Ça vient ça vient, une anticipation de Boris Dupont sur de thèmes déjà dans l'air écrit pour La Rose rouge et paru en publication posthume[7].
Spectacles non datés
Giuliano, Les Voitures, cités par la Cohérie Boris Vian [8].
Représentations récentes
Des compagnies de théâtre ont joué de nouveau, dans les années 2000, Petits spectacles. Notamment la Compagnie Zigzag a présenté Petits spectacles de Boris Vian en 2009Petits spectacles de Boris Vian par la compagnie Zigzag
Bibliographie
- Boris Vian et Noël Arnaud, Petits spectacles, Paris, Le Livre de poche, , 352 p. (ISBN 978-2-253-14457-1) paru chez Christian Bourgois en 1977, en première édition
- Frédéric Richaud, Boris Vian : C'est joli de vivre, Paris, éditions du Chêne, , 174 p. (ISBN 2-84277-177-X)
- Philippe Boggio, Boris Vian, Paris, Le Livre de poche, , 476 p. (ISBN 978-2-253-13871-6)
- Noël Arnaud, Les Vies parallèles de Boris Vian, Paris, Le Livre de poche, , 510 p. (ISBN 978-2-253-14521-9) première édition en 1970 par Ursula Vian-Kübler et Noël Arnaud en 1970, deuxième édition : Union Générale d'Édition 1978, troisième édition Christian Bourgois éditeur 1981, cinq rééditions, avant l'édition en livre de poche 1998.
Notes et références
- Noël Arnaud, p. 499
- Boggio, p. 367
- voir la page en google book
- Night club des Champs Elysées
- Noël Arnaud 1998, p. 192
- Noël Arnaud 1998, p. 491
- Noël Arnaud 1998, p. 48
- Petits spectacles cités par la Cohérie Boris Vian