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Petite pagode de l'oie sauvage

La petite pagode de l'oie sauvage (en chinois : 氏雁桔, en pinyin : XiǎoyĂ n Tǎ) est une des deux principales pagodes de l'Ă©poque Tang de la ville de Xi'an, dans la province chinoise du Shaanxi. Elle a Ă©tĂ© construite entre 707 et 709, alors que la ville, connue sous le nom de Chang'an, Ă©tait la plus peuplĂ©e de l'Empire. L'autre pagode notable est la grande pagode de l'oie sauvage, construite en 652 et restaurĂ©e en 704.

Petite pagode de l'oie sauvage
Présentation
Type
Partie de
Matériau
Construction
Hauteur
45 m
43 m
Surface
39 700 m2 ou 3 458 200 m2
Patrimonialité
Partie d'un site du patrimoine mondial UNESCO (d) ()
Site national majeur ()
Logo du patrimoine mondial Patrimoine mondial
Identifiant
Localisation
Localisation
Coordonnées
34° 14â€Č 27″ N, 108° 56â€Č 15″ E
Carte

Histoire

La petite pagode de l'oie sauvage a Ă©tĂ© construite entre 707 et 709, pendant la dynastie Tang, sous l'empereur Zhongzong (r 705-710). La pagode s'Ă©levait Ă  45 m jusqu'au sĂ©isme de 1556 de Shaanxi. Le tremblement de terre a endommagĂ© la pagode, ce qui a ramenĂ© sa hauteur Ă  43 m rĂ©partis en 15 niveaux[1]. La pagode est faite d'une structure de briques entourant un espace vide ; sa base est carrĂ©e et le style recoupe celui d'autres pagodes de la mĂȘme Ă©poque[1].

Pendant la dynastie Tang, la petite pagode de l'oie sauvage était séparée de son temple pÚre, le temple Dajianfu, par une rue. Des pÚlerins indiens y ont apporté d'Inde des écritures bouddhistes sacrées, car le temple était alors l'un des principaux centres de traduction des textes bouddhiques à Chang'an[1]. Le temple était plus ancien que la pagode, ayant été fondé en 684, soit exactement 100 jours aprÚs la mort de l'empereur Gaozong des Tang (r. -)[1]. L'empereur Zhongzong avait donné sa résidence pour la construction d'un nouveau temple à cet endroit, pour que 200 moines y vivent, en mémoire de son pÚre Gaozong[1]. Le temple s'appelait à l'origine le Daxianfusi, ou Grand monastÚre des bénédictions offertes par Zhongzong, jusqu'à ce qu'il soit renommé Dajianfusi par l'impératrice Wu Zetian en 690[1].

Notes et références

  1. Kiang, 12.

Voir aussi

Bibliographie

  • Heng Chye Kiang. (1999). Cities of Aristocrats and Bureaucrats: The Development of Medieval Chinese Cityscapes. Singapore: Singapore University Press. (ISBN 9971692236).

Liens externes

Crédit d'auteurs

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