Accueil🇫🇷Chercher

Petit déjeuner chez Tiffany

court roman de Truman Capote (1958)

Pour le film, voir Diamants sur canapé.

Petit déjeuner chez Tiffany
Auteur Truman Capote
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman court
Version originale
Langue Anglais américain
Titre Breakfast at Tiffany's
Éditeur Random House
Lieu de parution New York
Date de parution 1958
Version française
Traducteur Germaine Beaumont
Éditeur Éditions Gallimard
Collection Du monde entier
Lieu de parution Paris
Date de parution 1962
Nombre de pages 179

Petit déjeuner chez Tiffany (titre original : Breakfast at Tiffany's) est un roman court de Truman Capote, publié en 1958 chez Random House.

La traduction française signée Germaine Beaumont est parue en 1962 aux éditions Gallimard[1].

Résumé

Le narrateur, anonyme pendant l'essentiel du récit, évoque en compagnie du barman Joe Bell leur ancienne connaissance commune, Holly Golightly, dont ils croient reconnaître la représentation dans une statuette portée par un Noir Africain, sur quelques photographies transmises par un certain M. Yunioshi.

Le narrateur, Holly et Yunioshi furent tous trois voisins, quelques années plus tôt. Holly Golightly mène une vie mondaine qui dérange ses voisins à toute heure, par ses fêtes interminables, ou bien en rentrant au petit matin accompagnée de clients. Alors que le photographe japonais s'en plaint, le narrateur, jeune écrivain dont la carrière ne décolle pas, se lie d'amitié avec Holly qui l'appelle Fred, du nom de son frère qui, dit-elle, lui ressemble. À la mort de son frère, Holly l'appelle Buster[2]. Excentrique, voire manipulatrice envers sa collègue Mag Wildwood ou son ancien « mari », un vieux vétérinaire texan avec lequel elle a vécu avant de le fuir à seize ans, Holly rêve de mariage fortuné, mais aussi de trouver à sa vie un sens, question qui l'angoisse profondément et la met dans des états de mean reds (par parallèle au blues) qu'elle fuit en contemplant les vitrines de la bijouterie Tiffany à l'heure du petit déjeuner. Payée par un truand pour le visiter en prison, elle transmet des bulletins météo qui se révèlent être des messages codés : impliquée malgré elle dans un réseau de trafic de drogue elle voit tomber à l'eau l'espoir d'un mariage avec un riche Brésilien. Pourtant, elle se décide à partir tout de même dans le voyage qu'elle devait faire avec ce dernier, et disparaît, jusqu'à ce que l'étrange témoignage remis par M. Yunioshi ne vienne réveiller son souvenir chez ses anciens amis.

Adaptations

Au cinéma

Au théâtre

À la télévision

  • 1969 : Holly Golightly, pilote pour un projet de sitcom rejetĂ© par ABC.

Inspiration

Pour créer le personnage de Holly Golightly, Truman Capote s'est inspiré de son amie mondaine Babe Paley[3].

Notes et références

  1. Paris, Gallimard, coll. « Du monde entier »
  2. Par trois fois, Holly appelle le narrateur Buster à la fin du roman : la scène à l'hôpital, chez Joe Bell, puis dans la Cadillac.
  3. Bénédicte Burguet, « Le chant du cygne »], Vanity Fair n°59, juillet 2018, p. 90-97.