Perpetuum mobile. Ein musikalischer Scherz
Perpetuum mobile. Ein musikalischer Scherz (Mouvement perpétuel, un scherzo musical), op.257, est un scherzo musical de Johann Strauss II.
Mouvement perpétuel. Un scherzo musical Perpetuum mobilum. Ein musikalischer Scherz | |
Partition pour piano | |
Genre | Musique classique, musique symphonique, Scherzo viennois |
---|---|
Musique | Johann Strauss II |
Langue originale | Allemand |
Effectif | Orchestre symphonique |
Durée approximative | 3:00 |
Création | Vienne |
Interprètes | Johann Strauss II |
Histoire
Les temps forts des carnavals de Vienne de 1859 et 1860 sont les concerts-bénéfice organisés par les deux frères Strauss, Johann et Josef. Les deux frères y présentent une danse sous le titre Carnevals Perpetuum mobile, oder: Ohne di Tanz Ende (Carnaval mouvement perpétuel, ou danse sans interruption). À ces deux occasions, ils dirigent deux orchestres différents avec lesquels ils interprètent pas moins de cinquante danses.
À la suite du grand succès, Johann Strauss prévoit un spectacle encore plus grandiose pour le carnaval de l'année suivante. Le 19 janvier 1861, Fremden-Blatt annonce :
« Pour la première fois à Vienne. Trois danses en une soirée. Sofienbadsaal, mardi 5 février. Trois grands orchestres, l'un sous la direction de Johann Strauss, le second sous la direction de Josef Strauss, et le troisième, pour la première fois, sous la direction d'Eduard Strauss. »
— "Fremden-Blatt"
Cet événement voit les débuts publics du jeune Eduard Strauss alors âgé de 25 ans.
Comme les deux danses précédentes, la fête de 1861 propose 50 danses au cours de la soirée qui est rebaptisée de manière tout à fait analogue aux précédentes « Danser en continu ». Bien que les frères Strauss n'aient composé aucune pièce de danse pour cette occasion particulière, l'événement lui-même semble avoir inspiré Johann à écrire l'une de ses œuvres les plus populaires.
Annoncée comme « Perpetuum mobile, pièce de fantaisie caractéristique pour orchestre », l'œuvre est créée le 4 avril 1861[1] dans la banlieue viennoise de Rudolfsheim lors d'un concert d'adieu de Johann avant son départ pour la Russie.
Johann aperçoit immédiatement le problème de trouver une manière appropriée de terminer la pièce, c'est pourquoi, même aujourd'hui, elle se termine par les mots « Und so weiter... » (« Et ça continue... » ou bien « etc... etc... »).
Durée
La durée de l'œuvre est d'environ 3 minutes[1]. Elle peut varier selon l'interprétation musicale du chef d'orchestre.
Postérité
La pièce est souvent jouée lors du célèbre concert du nouvel an à Vienne : en 1940, 1941, 1942, 1944 et 1945 (Clement Kraus) ; 1947 (Josef Krips) ; 1948, 1949, 1950,1951, 1952, 1953 et 1954 (Clement Kraus) ; 1957, 1962, 1965, 1967 et 1975 (Willi Boskovsky) ; 1980 et 1983 (Lorin Maazel) ; 1987 (Herbert von Karajan) ; 1988 (Claudio Abbado) ; 1993 (Riccardo Mutti) ; 1995 (Zubin Mehta), 1999 (Lorin Maazel) ; 2002 (Seiji Ozawa) ; 2010 (Georges Prêtre).
Liens externes
- Ressources relatives Ă la musique :
- (en) [vidéo] wocomoMUSIC, Johann Strauss II - Perpetuum Mobile, Op. 257 (with Daniel Barenboim) sur YouTube, (consulté le )
Notes et références
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Perpetuum mobile. Ein musikalischer Scherz » (voir la liste des auteurs).
- « Perpetuum mobile, Op.257 (Strauss Jr., Johann) - IMSLP », sur imslp.org (consulté le )