Perceval le Gallois (film)
Perceval le Gallois est un film français, en coproduction avec la Suisse, l'Allemagne et l'Italie, réalisé par Éric Rohmer, sorti en 1978, adaptation de Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes.
Réalisation | Éric Rohmer |
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Scénario | Éric Rohmer |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | Les Films du losange, FR3 Cinéma |
Pays de production |
France Suisse Allemagne de l'Ouest Italie |
Durée | 138 minutes |
Sortie | 1978 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Synopsis
Comment Perceval le Gallois, de valet, devient chevalier en quête du Graal. Il sort un jour de sa maison enfouie dans la forêt et découvre les chevaliers... Peu à peu, il subit une initiation qui le rend fort et plus téméraire que jamais.
Fiche technique
- Titre : Perceval le Gallois
- Réalisation : Éric Rohmer
- Scénario : Éric Rohmer, d'après Perceval ou le Conte du Graal de Chrétien de Troyes
- DĂ©cors : Jean-Pierre Kohut-Svelko
- Costumes : Jacques Schmidt
- Photographie : Néstor Almendros, assisté de Jean-Claude Rivière et Florent Bazin
- Son : Jean-Pierre Ruh, assisté de Jacques Pibarot, Louis Gimel et Yves Marchand
- Bruitage : Jonathan Liebling
- Mixage : Dominique Hennequin
- Photographe de plateau: Bernard Prim
- Maître d’armes : Claude Carliez
- Maître d’équitation : François Nadal
- Montage : CĂ©cile Decugis
- Musique : Guy Robert, d'après des airs des XIIe et XIIIe siècles
- Production déléguée : Barbet Schroeder
- Directrice de production : Margaret Ménégoz
- Sociétés de production :
- Société de distribution : Gaumont
- Pays d'origine : France (majoritaire), Italie, Suisse, Allemagne de l'Ouest
- Langue originale : français
- Format : couleur (Eastmancolor) — 35 mm — 1,37:1 — son mono
- Genre : historique
- Visa de censure : 48.375
- Durée : 138 minutes
- Dates de sortie :
- États-Unis : (New-York)
- France :
Distribution
- Fabrice Luchini : Perceval
- André Dussollier : Gauvain
- Marie Rivière : pucelle, dame, fille de Garin
- Pascale Gervais de Lafond : pucelle, dame, fille de Garin
- Le chœur
- Solange Boulanger : chant, guitare sarrazine - pucelle, dame, etc.
- Catherine Schroeder : chant, rebec
- Francisco Orozco : chant, luth, chalemie
- Deborah Nathan : flûte traversière
- Jean-Paul Racodon : chant, chalumeau - le Chevalier armé, valet, etc.
- Alain Serve : chant, chalemie - le Fou, l'Écuyer chauve, valet, chevalier, etc.
- Daniel Tarrare : chant - le Charbonnier, Yvonet, Garin, le Vavasseur, le Pèlerin, etc.
- Pascale Ogier : chant - pucelle, dame
- NicolaĂŻ Arutene : chant - valet, chevalier
et par ordre d'entrée en scène :
- Pascale de Boysson : la Veuve Dame
- Clémentine Amouroux : la Pucelle de la tente
- Jacques Le Carpentier : l'Orgueilleux de la Lande
- Antoine Baud : le Chevalier Vermeil
- Jocelyne Boisseau : la Pucelle qui rit
- Marc Eyraud : le Roi Arthur
- Gérard Falconetti : le sénéchal Ké
- Raoul Billerey : Gornemant de Goort
- Frédéric Norbert : le Roi d'Escavalon
- Arielle Dombasle : Blanchefleur
- Sylvain LĂ©vignac : Anguingueron
- Guy Delorme : Clamadieu des ĂŽles
- Michel Etcheverry : le Roi pĂŞcheur
- Coco Ducados : la Demoiselle hideuse
- Gilles Raab : Sagremor
- Marie-Christine Barrault : la Reine Guenièvre
- Jean Boissery : Guingambrésil
- Claude Jaeger : Thiébaut de Tintaguel
- Frédérique Cerbonnet : la Fille ainée de Thiébaut
- Anne-Laure Meury : la Pucelle aux petites manches
- Christine Lietot : la SĹ“ur du roi
- Hubert Gignoux : l'Ermite
Commentaire
Le , le Musée National du Moyen Âge organise à Paris une table ronde sur la représentation du Graal au cinéma qui réunit autour d'Eric Rohmer, les médiévistes Michel Zink, François Amy de la Bretèque et Xavier Kawa-Topor. Rohmer y expose les conditions possibles de la représentation du mystère du Graal au cinéma[1].
Appréciation critique
« Il n'y a pas un plan de Perceval qui ne soit le fruit d'une mûre réflexion, d'un parti pris esthétique, d'une connaissance profonde de l'œuvre originale. Joignant l'érudition de l'historien au raffinement du miniaturiste, Rohmer nous propose le plus merveilleux des voyages dans le temps[2]. »
— Jean de Baroncelli, Le Monde, 13 octobre 1978
Distinctions
- 2 nominations aux CĂ©sar 1980 : Meilleure photographie (Nestor Almendros) et Meilleur son (Jean-Pierre Ruh)
- Prix Méliès 1979
Notes et références
- « Article du Monde du 20 mars 2007 » (accès restreint)
- Perceval le Gallois sur Le Monde.fr (accès restreint)
Voir aussi
Bibliographie et vidéographie
- Giovanna Angeli, « Perceval le Gallois d'Eric Rohmer et ses sources », Cahiers de l'Association internationale des études francaises, vol. 47, no 1,‎ , p. 33-48 (DOI 10.3406/caief.1995.1862)
- Jean-Pierre Bordier, « Perceval, présence et mystère », dans Sylvie Robic et Laurence Schifano (dir.), Rohmer en perspectives, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 344 p. (ISBN 9782840161745, lire en ligne), p. 233-246
- Pierre-Marie Hasse, « Perceval le Gallois ou le Graal intérieur », Communio, no 25,‎
- Julia Nussbaumer, « Conte et merveille dans Perceval le Gallois d’Éric Rohmer (1978) », dans Sylvie Robic et Laurence Schifano (dir.), Rohmer en perspectives, Presses universitaires de Paris Nanterre, , 344 p. (ISBN 9782840161745, lire en ligne), p. 247-260
- Perceval le Gallois d’Éric Rohmer, analysé par Xavier Kawa-Topor dans le cadre des cours de cinéma du forum des images, le
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :