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Paul de Froment

Paul de Froment (né le à Uzès; mort le à Neuchâtel) était colonel et gouverneur de la Principauté de Neuchâtel pour le compte de la Prusse de 1720 à 1737[1].

Paul de Froment
Biographie
Naissance
Décès

Vie

Paul de Froment est issu d'une famille protestante du Languedoc. Son père, Denis de Froment, était consul d'Uzès et sa mère s'appelait Marguerite d'Accaurat. Au service de Louis XIV, il quitte la France en 1683 et se réfugie à Berlin peu avant la promulgation de l'Édit de Fontainebleau. Entré au service de l'électeur de Brandebourg, futur Frédéric Ier de Prusse, il participe à de nombreuses campagne de l'armée prussienne et se distingue lors de la Bataille de Turin en 1706, au point d'être promu au rang de Chevalier de l'Ordre de la Générosité[1].

En , il est nommé gouverneur de la Principauté de Neuchâtel, succédant à François de Langes de Lubières et remplit cette charge jusqu'à mort en 1737. À ce titre, il occupe un logement au château de Neuchâtel, mais il fait l'acquisition d'une propriété viticole à Cressier en 1729, adoptant ainsi les habitudes du patriciat local, pour lequel la vigne représente un objet de placement. On lui attribue la commande d'un décor à motifs de chinoiserie d'une exceptionnelle qualité[2].

Famille

Le , il épousa à Berlin Marie Godeffroy (1674-1737) de La Rochelle[3]. Le couple a eu plusieurs enfants:

  • Marie ∞ Jean-Frédéric Chaillet (* 1722)[4]
  • Esther
  • Charlotte
  • Luise Ulrike (* )

Bibliographie

Johann David Erdmann Preuss, Frédéric le Grand: Une Histoire de vie, p. 459, Numérisation

Notes et références

  1. Dominique Quadroni, « Froment, Paul de » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Anne-Laure Juillerat, Estelle Niklès-van Osselt et Claire Piguet, « Un salon pour les "curieux", les dessous d'une chinoiserie neuchâteloise », Art & Architecture, no 1, , p. 16-25 (lire en ligne)
  3. Jonas Boyve, Annales historiques du comté de Neuchâtel et Valangin depuis Jules-César, p. 446, Numérisation
  4. Myriam Volorio Perriard, « Chaillet, Jean-Frédéric » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
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