Paul Symphor-Monplaise
Paul Symphor-Monplaise, né le au Robert (Martinique) et mort le à Paris, est un homme politique français.
Paul Symphor | |
Fonctions | |
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SĂ©nateur de la Martinique | |
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Gouvernement | Ve RĂ©publique |
Groupe politique | Socialiste |
– | |
RĂ©Ă©lection | |
Gouvernement | IVe RĂ©publique |
Groupe politique | Socialiste |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Robert (Martinique) |
Date de décès | |
Lieu de décès | 14e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | SFIO |
Profession | Directeur d'Ă©cole |
Biographie
Paul Symphor-Monplaise est né le dans la commune française du Robert.
Attiré par l'enseignement, il étudie à l'école normale de la Martinique, et obtient le certificat d'aptitude pédagogique puis le brevet supérieur. Paul Symphor entre au Parti Socialiste en 1910, devient rapidement Secrétaire Fédéral de cette Fédération de la Martinique qui donna tant d'élus au Parti. Membre de l'enseignement, directeur d'école, il avait la véritable vocation qui fait les grands maîtres d'école et se donna de toute son âme à l'instruction et au développement culturel de ses jeunes concitoyens.
Menant de pair son action politique tournée vers l'émancipation de l'Homme, dans un pays où elle reste encore bien en retard, avec l'action syndicale, il contribue à fonder le syndicat des Instituteurs et la Fédération des fonctionnaires dont il fut le secrétaire jusqu'en 1937 date à laquelle il est porté par les habitants de sa ville à la tête de la Municipalité du Robert.
La débâcle et l'occupation pour lui une nouvelle raison de manifester son attachement à la République et à la démocratie. Aussi bien démissionne-t-il de son double mandat de maire et de Conseiller Général qu'il venait de conquérir, pour ne pas collaborer avec le Gouvernement de Vichy. La sanction ne se fait pas attendre. Il est révoqué de ses fonctions par l'Amiral Robert. Il entre au Comité clandestin de la Libération Martiniquaise et à ce titre fut à la tête du mouvement qui renversa à la Martinique le régime de Vichy.
Vinrent la Libération et la Paix, et Paul Symphor fut élu en 1948 au Conseil de la République et réélu au Sénat où il resta jusqu'à sa mort. Il a été à plusieurs reprises, appelé à assumer les fonctions de secrétaire du Sénat, poste qu'il occupait au moment de son décès.
De son union avec Renée Léontine Poullet (née le à Sainte-Luce, décédée à Paris le ), naîtront 7 enfants. Simone épouse Devars (décédée), Paule veuve Peyriguère (née le 10 septembre 1924, décédée le 22 janvier 2016, Liliane épouse Perrin (décédée), Renée épouse Lodéon (décédée), Georges (décédé), Pierre (décédé) et Christiane épouse Karjala.
Ils habiteront notamment à Fort-de-France, au numéro 15 de la rue Lazare Carnot.
Il a été Maire du Robert de 1937 à 1941 puis de 1943 à 1965, et président du Conseil Général de 1947 à 1948.
Il a été Sénateur de la Martinique de 1948 à 1968[1].
Paul Symphor Ă©tait chevalier de la LĂ©gion d'honneur depuis .
Au Robert, le collège construit en 1963 porte son nom.
Il est décédé le à Paris, et repose depuis au cimentière de Bagneux 28e division, allée des Frênes monophylles, dans le caveau familial.
Notes et références
- Symphor Paul ancien sénateur de la Martinique, sénat, 3 août 2021
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Base LĂ©onore
- Sa fiche sur le site du SĂ©nat (IVe RĂ©publique)
- Sa fiche sur le site du SĂ©nat (Ve RĂ©publique)