Paul Lemasson
Paul Lemasson, né le à Saint-Mars-du-Désert en Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique), et mort le à Nantes, est un peintre français[1]. Il est le frère du peintre Albert Lemasson (1892-1982).
Biographie
Paul Lemasson naît le à Saint-Mars-du-Désert en Loire-Atlantique[2]. Il entre à l’École des Beaux-Arts de Nantes puis à celle des Beaux-Arts de Paris, en 1920. Il est l'élève de Fernand Cormon (1845-1924), Jean-Pierre Laurens (1875-1932) et Paul Baudoüin (1844-1931)[3]. Il expose au Salon de 1934[3] et de 1969[4].
Il excelle dans la peinture de tableaux vivants peuplés de petits personnages, comme dans ceux des maîtres flamands[5].
Il meurt le Ă Nantes[6].
Ĺ’uvres
- Fresques réalisées de 1944 à 1946 avec son frère Albert Lemasson dans les chœurs des églises de Couffé, en Loire -Atlantique[7] et Thouaré, également en (Loire-Atlantique), dans cette dernière la fresque mesure: 6 m x 3,5 m , relatant le passage de Notre-Dame-de-Boulogne[5] ;
- La Haie-Fouassière, église Notre-Dame-de-l'Assomption (XIXe siècle) de (style néo-gothique) de 1927 à 1930 : décoration de l’intérieur de l’église par Albert Lemasson avec son frère Paul : « Chemin de Croix », « Adoration des Mages », « Monument aux Morts de la Guerre 1914-1918 ».
- fresque dans l'église Saint-Médard (1849-1870), de Saint-Mars-du-Désert (Loire-Atlantique) représentant « La Fuite en Égypte » est l'œuvre d'Albert Lemasson, et de son frère Paul ;
- La Roche-Blanche (Loire-Atlantique). De 1933 à 1935 décoration de l'église est confiée à Albert Lemasson qui avec son frère Paul réalisent 14 tableaux représentant un « Chemin de Croix », 80x80, d’un « Saint-Michel terrassant le Dragon » (plus grand que nature), ainsi que d’une « Vie de la Vierge » en 4 tableaux (grandeur nature).
- fresque de 80 m2 à la cathédrale Sainte-Geneviève-et-Saint-Maurice de Nanterre, Hauts-de-Seine.
Critiques
- La Gazette des beaux-arts écrit de lui qu'il : « honore les saisons, les âges de la vie, en quatre petites compositions de tonalités très différenciées, tendant à démontrer que le mortier frais reçoit - s'il ne conserve pas toujours - toutes les nuances de la palette, et qu'il n'est nul besoin, pour se convertir aux doctrines de M. Paul Baudoin et de sa corporation, de faire vœu de pauvreté. »[8].
- La Galerie Jardin des arts écrit de lui : « La peinture de Paul Lemasson est spontanée comme celle d'un naïf. Elle ragaillardit comme les menus d'une auberge de campagne où tous les mets viennent du jardin »[9].
Références
- « Françoise ILemasson-Giquel, biographie de Paul Lemasson, 16 avril 2010, 7 p. »
- Jardin des arts, .
- Le Salon, (lire en ligne).
- Le Salon, (lire en ligne).
- « Nantes. L’évêque qui savait composer avec les politiques », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « Paul Pierre Marie Lemasson », sur gw.geneanet.org (consulté le ).
- « Fresques de Couffé (Loire-Atlantique) »
- Gazette des beaux-arts, (lire en ligne).
- Galerie Jardin des arts, (lire en ligne).
Article connexe
Liens externes
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.