Paul-François Huart-Chapel
Paul-François Huart ou Huart-Chapel par adjonction du nom de son épouse (Charleroi, - Charleroi, ), est un homme politique belge, membre du Parti libéral.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 79 ans) Charleroi |
Nom de naissance |
Paul François Joseph Huart |
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Activités |
Date de baptĂŞme |
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Biographie
Paul-François Huart-Chapel est le fils de François Joseph Huart, notaire et échevin sous l'ancien régime et de Anne Marie Joseph Michaux[1]. Il épouse Marie Jeanne Chapel fille de Daniel-François Chapel, un des premiers maîtres de forge à Charleroi au XVIIIe siècle[2] qui possédait également un ensemble de fourneaux et de forges dans le Luxembourg.
En 1806, il hérite de plusieurs usines. Il ne se contente pas de les gérer car il a des talents de chercheur. Il dépose ainsi plusieurs brevets d'invention tel un four à réverbères qui sert à fondre la mitraille.
Il installe dans ses usines métallurgiques les technologies les plus innovatrices de l'époque en adoptant les procédés anglais. Entre 1821 et 1823, il fait construire l'usine des Hauchies à Marcinelle qui intègre plusieurs fours à puddler, un laminoir, une fenderie et un marteau dans un ensemble cohérent mû par une machine à vapeur. De 1824 à 1826, il y construit également le premier haut-fourneau du bassin carolorégien fonctionnant au coke, qui entre désormais définitivement dans les processus sidérurgiques[3].
En 1827, il Ă©difie des hauts-fourneaux Ă Couillet et les approvisionne notamment avec ses mines de fer Ă Acoz et Bouffioulx[4].
Il est vice-président puis président de la Chambre de commerce de Charleroi.
Il a enfin écrit en 1836 un ouvrage sur le traitement de minerais de fer en Belgique[5] ainsi que des ouvrages s'intéressant à l'horticulture.
Carrière politique
Sous le régime hollandais, il est membre de la députation des États du Hainaut. Il est le premier bourgmestre de Charleroi issu d'élections communales le . Le , il démissionne de sa fonction. À ces activités publiques, s'est ajouté la présidence du conseil d'administration du bureau de bienfaisance et de l'hôpital civil de Charleroi[6].
Distinctions
Hommages
Une rue de la Ville-Haute de Charleroi (rue Huart-Chapel) porte son nom depuis 1901[7].
Notes et références
- Registre paroissial, « Acte de baptême », sur Familysearch (consulté le )
- René Meurant, Charleroi 1666-1966. Trois siècles de vie urbaine, p.40.
- « Bulletin », Revue belge de Géographie,‎ , p. 296
- Odette Hardy-Hémery, Trith-Saint-Léger, du premier âge industriel à nos jours, Villeneuve-d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, , 368 p., p. 79
- Dictionnaire des hommes de lettres, des savants et des artistes de la Belgique, Bruxelles, Ph Vandermalen, , p. 95
- « Extrait du Journal de Charleroi », L'Indépendance Belge,‎ , p. 2
- Philippe Mac Kay, Charleroi d'hier et aujourd'hui, Charleroi, La Nouvelle Gazette,