Paul-Élie Gauchot
Paul-Élie Gauchot, né à Vermenton le [1] et mort à Paris 10e le [2] est un ingénieur mécanicien français, inventeur, dessinateur et précurseur de l'aviation.
Nom de naissance | Paul-Élie Gauchot |
---|---|
Naissance |
Vermenton |
Décès |
(Ă 65 ans) 10e arrondissement de Paris |
Nationalité | France |
Pays de résidence | France |
Profession | |
Autres activités |
Compléments
- Brevet d'aéroplane obtenu le
Il invente et co-invente (notamment avec Alphonse Pénaud) entre autres, un modèle réduit d'avion, le Planophore (propulsé par un moteur à caoutchouc), des maquettes fonctionnelles, ainsi que des hélicoptères à hélices et des ornithoptères.
Biographie
Peu de sources existent sur la jeunesse et la vie de Paul-Élie Gauchot.
Un document administratif montre qu'en 1893, Gauchot habitait au no 4 de la rue des Récollets, à Paris[3]. En 1901, il vit au 49, rue Albouy et est répertorié comme ingénieur civil puis, en 1906, vit au 26 rue du Bois à Vincennes où il est inscrit comme mécanicien et directeur de l'entreprise Gauchot et ses fils[4].
Inventions et créations
Le , il dépose un brevet pour « perfectionnements apportés à la transformation du mouvement circulaire continu en mouvement rectiligne, alternatif, applicable aux machines à imprimer en général » [6].
Il est répertorié comme mécanicien à partir de 1871[4] et, en 1876, il brevète avec Alphonse Pénaud les plans d'un hydravion muni d'un train d'atterrissage rétractable[7] : le , les deux compères déposent une demande de brevet pour un « Aéroplane ou appareil aérien volant » (brevet no 111.574)[8], il est délivré le par arrêté du ministre de l'agriculture et du commerce. L'aéroplane, que les deux hommes ne parviennent pas à faire construire, est un monoplan (s'apparentant à une aile volante) biplace à nacelle étanche, avec deux hélices quadripales (une sur chaque aile), un train de roues rétractable, des gouvernails, ainsi que des instruments de navigation. C'est, selon certaines sources, le premier appareil amphibie au monde[9]. C'est sur ce modèle que Jules Verne invente L'Épouvante dans son roman Maître du monde (1904) suite de Robur-le-Conquérant (1886), roman où l'écrivain cite d'ailleurs Gauchot, avec Penaud, dans le chapitre III[10].
Le , Gauchot dépose un brevet pour une broyeuse automatique de verres à boire, afin de faciliter leur recyclage[11] et, en 1887, il invente encore une machine pour imprimer des cartes[4].
Notes et références
- Acte de naissance Ă Vermenton, no 72, vue 101/322.
- « Acte de décès no 4675 (vue 9/31) de Paul-Élie Gauchot du registre des décès de l'année 1905 du 10e arrondissement de Paris », sur Archives de Paris, (consulté le ). Note : dans l'acte de décès on mentionne qu'il est mort à 65 ans et qu'il est né à Pontigny (Yonne), au lieu de Vermenton.
- « Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris », sur Gallica, (consulté le ).
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 2 : F-M, éditions Paganel, 2021, p. 63
- (en) « Gauchot », sur google.com, (consulté le ).
- « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- « Ecole Navale - Espace tradition », sur ecole.nav.traditions.free.fr (consulté le ).
- Une page du brevet originel déposé, où l'on peut voir leurs deux signature ici
- Gabriel de Sousa, « Les Pionniers de l'aviation - Alphonse Pénaud », sur canalblog.com, Air France - une Histoire d'Amour, (consulté le ).
- Alexandre Tarrieu, Qui inventa l’Épouvante ?, in Bulletin de la Société Jules Verne no 168, décembre 2008.
- https://patentimages.storage.googleapis.com/e1/98/aa/e85934f7d65f75/US284834-drawings-page-8.png